Il n’y a pas de jour qui passe sans que les services de sécurité n’appréhendent ou neutralisent des petits malfrats et autres délinquants particulièrement violents. C’est dire que malgré le dispositif sécuritaire qui est mis en place par la direction de la sûreté de wilaya pour combattre ce fléau, force est de reconnaître que la petite criminalité n’a pas encore disparue et elle reste encore présente dans les rues et autres cités de la ville. C’est une réalité qu’on ne peut cacher malheureusement.
Cela dit, les différents communiqués de la cellule de communications de la sûreté de wilaya font état, à chaque diffusion, d’arrestations de dealers, de cambrioleurs, de voleurs d’agresseurs et autres, ce qui démontre pour ainsi dire aussi le travail qui se fait au niveau de tous les services de la police judiciaire, et les efforts gigantesques engagés par ses éléments pour garantir la sécurité, avec pour corollaire la protection des personnes et des biens.
Ceci demeure aussi un tâche de longue haleine car à chaque fois les éléments de la police judiciaires sont confrontés à des situations nouvelles, parce que la petite criminalité existe sous toutes les formes à l’instar de toutes les grandes villes du monde, ce qui fait que tous les efforts des services de sécurité sont concentrés sur ce phénomène.
Bien qu’il existe aussi d’autres volets auxquels la police fait face quotidiennement tels que le maintien de l’ordre, ainsi que l’intervention au niveau des points noirs concernant la circulation automobile, en un mot, il faut reconnaitre que la police est pratiquement sur tous les fronts. Or, selon l’avis des citoyens, l’insécurité engendrée par ces petits malfrats fait encore peur, et la délinquance se propage parmi de très larges franges de la jeunesse et cela malgré toutes les activités des différents segments de la la police, où le point cardinal de tout ce déploiement reste la sécurité dans son sens le plus large, (lutte contre la petite criminalité, accidents de route, sécurité routière, et protection des personnes et des biens, où encore les enquêtes ayant trait aux crimes économiques , et autres). Sur ce registre, avons-nous appris qu’une carte sécuritaire est établie en fonction de la donne sur le terrain.
Il existe aussi une carte criminologique élaborée selon les zones urbaines à risques. En ce qui concerne la lutte contre les stupéfiants, elle est menée implacablement et sans rémission par les services concernés où certaines quantités de drogue et autres psychotrope sont fréquemment saisis. D’ailleurs, un travail de proximité est actuellement effectué par la police pour sensibiliser les élèves des établissements scolaires. Parallèlement à cela, une cellule d’écoute a été créée pour aider les toxicomanes à se libérer de l’emprise de la drogue en se rapprochant du centre de désintoxication. En tout état de cause, même si les objectifs sont arrêtés selon un plan d’action en se référant aux statistiques analytiques fournies par les services spécialisés, il faut en convenir que c’est un travail de longue haleine, puisque les services de sécurité travaillent H24, et chaque service a une mission bien précise en œuvrant en étroite collaboration avec les autres.
Sauf que selon toujours l’avis des Constantinois et particulièrement sur le volet sécuritaire des personnes et des biens, les efforts en ce sens doivent être maintenus pour apporter à chaque fois une réponse aux inquiétudes des citoyens.
Mais dans l’absolu, la sécurité dans son sens le plus large est l’affaire de tous, et nous sommes tous concernés afin d’inclure dans nos comportements de tous les jours une certaine culture sécuritaire ; autrement dit, le citoyen est appelé aussi à s’impliquer pour faire part de tout ce qui est suspect ou malveillant à travers les plaintes et autres communications téléphoniques aux services concernés.
Ces initiatives citoyennes peuvent aider la police à opérer efficacement sur le terrain et contribuent au développement de cette culture sécuritaire qui existe aussi chez les pays développés, où chaque individu «suspect» qui peut roder dans les parages est tout de suite signalé par les riverains au commissariat le plus proche. Ce n’est pas de la délation loin s’en faut, mais c’est un acte civique parce que pour eux, le mot sécurité vaut son pesant d’or, car, une fois obtenue elle profitera à toute la collectivité. Toutefois, on est en droit de se demander si un jour le risque zéro sera atteint ?
Mâalem Abdelyakine