Accueil ACTUALITÉ Classement Doing Business 2016 de la Banque Mondiale : l’Algérie chute à...

Classement Doing Business 2016 de la Banque Mondiale : l’Algérie chute à la 163e place

0

L’Algérie perd neuf places dans la dernière édition de la Banque Mondiale (BM) du classement «Doing Business» pour l’année 2016. Classée à la 163ème place sur les 189 pays concernés par ce dernier classement, rendu public, mardi soir, l’Algérie a été , pour rappel, à la 115eme place dans l’édition de 2008 et à la 154ème dans le rapport « Doing Business» pour l’année 2015.
Sur les dix critères retenus par la BM dans son élaboration du classement « Doping Business » de l’année 2016, un seul, celui de l’obtention des permis de construire, a fait gagner deux places à l’Algérie, passant de la 124ème à la 122ème place dans ledit classement. Sur les neuf autres critères restants, notre pays peine à persévérer pour être mieux classé par « Doping Business » qui son classement annuel mesure la pertinence et l’efficacité des réglementations mises en place par les États pour faciliter le business et notamment la création, la transmission, la vie ou la liquidation des entreprises à responsabilité limitée surtout les petites et moyennes entreprises… Pour un pays disposant d’importants potentialités, en ressources humaines et richesses naturelles, l’Algérie est entre la stagnation dans la place, non glorieuse qu’elle occupe dans le classement ou elle marque un recul, comme celui enregistré dans le classement de Doing Business de l’année 2014, dans lequel l’Algérie a perdu deux places, pour se retrouver à 153ème rang parmi les 189 pays. Rappelons que les dix critères retenus par la BM pour élaborer son classement des réglementations des affaires par pays, ont trait à la création d’entreprise, l’octroi de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, les obtentions de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité. Selon Doing Business 2016, « il est de plus en plus difficile de faire des affaires en Algérie » et le document reconnaît que des avancées ont été enregistrées, citant notamment « la suppression » du casier judiciaire pour les managers et « l’assouplissement » dans l’octroi du permis de construire.
En matière de démarrage de projet, le rapport classe l’Algétrie au 145ème rang mondial, avec un délai de 20 jours, au 122ème place en matière d’obtention de permis de construire et au 130ème rang en matière d’obtention de l’électricité et enfin au 163ème place s’agissant de procédure d’enregistrement de la propriété avec un délai pas moins de 55 jours. Les efforts consentis par le gouvernement de Sellal visant l’amélioration du climat des affaires, notamment par les facilitations de l’investissement, dont accés au foncier, les exonérations et les différents abattements fiscaux ne semblent pas satisfaire la BM, qui sur la base de ses propres critères classe et déclasse des pays, dont l’Algérie, classée parmi les 189 États, au 163ème rang mondial, dans la 13ème édition de Doing Business pour l’année 2016.
Par ailleurs, le même rapport souligne que les économies d’Europe et d’Asie centrale « ont de bons résultats selon les nouveaux critères de qualité », tandis que ceux de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord « en ont de moins bons ». Sur la liste des 10 économies avec les environnements règlementaires les plus favorables aux entreprises, on trouve la Nouvelle-Zélande, à la deuxième place, le Danemark à la 3ème place, la République de Corée à la 4ème , la Chine occupe la 5ème place avant le Royaume-Uni à la 6ème place suivie des États-Unis à la 7ème et la Suède à la 8ème place, puis la Norvège à la 9ème et enfin la Finlande à la 10ème place. De son côté le Fond monétaire international (FMI) a dans son dernier rapport, sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, prévu un ralentissement de l’activité économique dans cette région « même si la croissance y demeure plus vigoureuse par rapport à d’autres régions du monde » selon le rapport du FMI. Intitulé « Faire face un environnement qui se dégrade » le rapport publié, sur le site web du Fmi, l’institution prévoit un taux de croissance dans la région précité de 3,75 % en 2015 puis de 4,25 % en 2016.
Karima Bennour

Article précédentBiskra : la fête de la datte les 14 et 15 novembre prochains
Article suivantBouchouareb en quête d’IDE : les Algériens en France fortement sollicités

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.