Aïn Témouchent : la modernisation de la poste passe par la mise à niveau des moyens

Dans le cadre de la mise à niveau et la modernisation de ses différentes structures à travers plusieurs villes, localités rurales et centres secondaires, la direction de la poste, et des technologies de l’information et de la communication (PTIC), de la wilaya d’Aïn Témouchent, va lancer un important programme en 2015 qui ciblera des travaux de construction, d’aménagement et d’extension de postes. Il s’agit d’une enveloppe globale de plus de 72 millions de dinars, un crédit alloué au secteur au titre des programmes de développement communaux. S’exprimant à la presse, le directeur d’Algérie Poste s’est excusé auprès de la population de Hay Moulay Mustapha d’Aïn Témouchent. Il a reconnu que la poste est très exigüe et ne peut aucunement satisfaire la demande et assurer des prestations de service acceptables. Les excuses devaient également aller tout droit aux populations d’Aïn El Arbaa, de Hammam Bou Hadjar, d’El Malah, d’Aghlal, de Hassasna, de Hassi El Ghella, d’El Amria… qui subissent les mêmes désagréments que ceux de Hay Moulay Mustapha. L’année, passée, à titre de rappel, des habitants de Hammam Bou Hadjar et d’Aïn El Arbaa ont réagi et fit entendre leurs doléances pacifiquement pour les responsables concernés, fassent quelques choses en vue d’améliorer les prestations de service. Les autorités de la wilaya et celles du secteur ont reconnu que la situation était précaire et qu’il fallait indubitablement remédier à la situation qui y prévalait. Ces mêmes localités et d’autres seront prises et autres seront prise en charge dans le cadre du programme, exercice 2015. Cependant il est important de souligner dans ce contexte précis, qu’Algérie Poste devait faire d’autres efforts en vue d’améliorer ses prestations de service. Quand on pose la question suivante « pourquoi le courrier stagne dans les postes et les usagers peinent pour le recevoir ou le récupérer ? Les receveurs de plusieurs postes, à l’échelle de la wilaya, y compris celles se trouvant dans les localités citées plus haut, disent qu’ils manquent de moyens et de personnels.
Dans certaines postes, des facteurs, faute de mieux, font le travail des préposés aux guichets et le contraire est aussi vrai. Le cas de Hammam Bou Hadjar est un exemple assez connu. La poste doit reprendre ses droits universels et pour y arriver, le secteur ne doit pas lésiner sur les moyens humains et matériels.
Boualem Belhadri