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Mise en service du centre anticancer de Annaba : les cancéreux finalement soulagés ?

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Le centre anticancer est enfin en service pour- souhaitons le- soulager les nombreux cancéreux d’Annaba et autres wilayas limitrophes. Réalisé dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’Arabie saoudite qui a participé aux côtés du Trésor public algérien à sa réalisation, Il a été construit au niveau de l’hopital relevant du CHU Ibn-Rochd. D’une capacité d’accueil de 150 lits, dont 20 pour l’hôpital de jour et 26 autres destinés aux hospitalisations, du service Oncologie, le CAC a été pris d’assaut par des cancéreux dès son ouverture. Selon les responsables du secteur, ce centre vise une meilleure prise en charge des cancéreux pas seulement en termes d’accueil et d’orientation des cancéreux et de leurs accompagnateurs, mais également dans le maintien en bon état de tout ce que est mis à leur disposition dans le cadre de leur mission. «Je dois remercier les responsables locaux, dont le directeur de la santé, celui du CHU Annaba et mes confrères de l’aide apportée pour un bon démarrage de notre structure. La mobilisation de tous ne se limite pas à des actions traditionnelles. Chacun met du cœur à l’ouvrage pour faciliter le travail de leurs confères ou collègues et, aussi, pour éviter toute dégradation des équipements et matériels. Comme vous pouvez le constater, les malades sont admis les uns en duo dans une chambre, en fonction de leur état de santé, les autres occupent chacun une chambre », a déclaré Dr Hanane Djeddi, médecin chef de service oncologie. La mise en exploitation du service de thérapie est prévue pour incessamment. Ce deuxième acquis mettra définitivement un terme aux longs et coûteux déplacements vers d’autres régions du pays pour des prises en charge médicales de quelques heures. Il était temps car l’ancienne unité de l’hôpital Dorban s’était transformée en mouroir avec l’entassement de plusieurs malades sur un même lit. Les conditions de travail des praticiens et des paramédicaux étaient un véritable calvaire du fait de l’exiguïté de cette unité. C’est pourquoi les malades et leurs accompagnateurs ainsi que les effectifs de santé ont bien accueilli leur transfert vers le CAC. Avec ses six niveaux, tous agencés et accessibles au moyen d’ascenseurs également utilisables par les patients et leurs accompagnateurs, ses 2 accélérateurs, ses radios, son scanner et autres appareillages le CAC se prépare à d’autres missions. Selon nos sources, il cible également des opérations de dépistage du cancer, notamment du sein et du col de l’utérus. Le centre compte de nombreux praticiens en radiologie, gynécologie et en médecine générale, assistés par des agents paramédicaux. Outre la population de la wilaya d’Annaba, ce nouvel établissement de santé peut prendre éventuellement en charge des patients résidant dans les wilayas d’El-Tarf, Guelma, Souk-Ahras, Tébessa et Azzaba dans la wilaya de Skikda. Il dispose de plusieurs salles d’accueil, d’attente et de consultation pour le dépistage et le diagnostic du cancer du sein, trois autres pour le cancer du col utérin, une salle de colposcopie avec une salle d’observation, une salle de mammographie et d’échographie, une pharmacie. Et si en termes de cure en oncologie le CAC peut en réaliser 70/jour, il est aussi en mesure de réaliser des milliers de consultations par an pour le dépistage et le diagnostic Cette nouvelle structure de santé qui a déjà élaboré un programme de dépistage et de diagnostic du cancer cible, entre autres, la détection précoce du cancer du col utérin. Etant une unité hospitalo-universitaire, ses activités seront orientées vers la formation des gynécologues, radiothérapeutes, oncologues et agents paramédicaux. La mise en service du CAC intervient à un moment où, le cancer du sein représente aujourd’hui dans le monde un véritable problème de santé publique. La prise en charge multidisciplinaire améliorée par les progrès dans le diagnostic et la thérapeutique, est également prévue. Elle devrait permettre une amélioration du pronostic, augmentant du coup les chances de survie. Rappelons que le cancer du col utérin pose également un véritable problème de santé publique. Dans le monde, ce type de cancer est le troisième après celui du sein et celui dit colorectal. Il est le deuxième après le cancer du sein dans les pays en voie de développement. Il s’agit d’une maladie d’origine infectieuse sexuellement transmissible à évolution lente, qui met en général plus de quinze ans à se développer.
Le traitement de ce cancer repose sur trois principaux volets thérapeutiques à savoir la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Cependant, la radio-chimiothérapie concomitante est devenue ces dernières années le traitement standard des stades localisés ayant de mauvais facteurs pronostiques et des stades localement avancés. C’est pourquoi, de nombreux praticiens ont souligné la nécessité de mettre en place de nouveaux centres d’oncologie un peu partout dans le pays, ainsi que le réaménagement et l’extension de ceux existants. Et tant d’autres initiatives salvatrices qui, dans notre pays, ont permis de réaliser en un temps record des avancées importantes dans la prise en charge des malades, notamment en matière de dépistage précoce, d’accès au traitement et aux soins médicaux spécialisés ou encore de la prise en charge de proximité des malades.
Khadidja B.

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