Dans son allocution à la réunion consacrée à la célébration du 30e anniversaire d’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse, tenue en marge de la 80e session de l’Assemblée générale (AG) des Nations Unies, le ministre du Travail, Abdelhak Saïhi, a affirmé, depuis New York, que les jeunes en Algérie représentaient une « priorité première » dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et jouissaient «d’une attention particulière dans le programme d’action du Gouvernement». À cette occasion, le ministre a affirmé que « l’Algérie est fermement convaincue que les jeunes constituent une ressource durable et intelligente pour garantir la paix et la sécurité internationales », soulignant qu’ « investir dans leur formation et leur permettre de participer activement à la mouture et à l’exécution des politiques publiques est le meilleur moyen de réaliser les objectifs du développement durable (ODD)».
Il a, en outre, relevé que la jeunesse en Algérie « représente une priorité première dans le programme du président de la République », rappelant que cette catégorie, qui constitue 70% de la population globale, « bénéficie d’une attention particulière à travers le programme d’action du Gouvernement, qui s’attèle à l’élaboration du Plan national de la jeunesse ».
Le ministre a expliqué que l’Algérie
« consacre d’importantes ressources financières pour garantir la gratuité de l’enseignement, la prise en charge sanitaire et le développement des infrastructures sportives», outre le « renforcement de l’entrepreneuriat économique des jeunes à travers des initiatives de qualité, à l’instar de la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), qui consacre leur rôle actif dans le processus de développement et de renouvellement ».
Saihi déplore la situation tragique des jeunes dans la bande de Ghaza
Par ailleurs, Saïhi a appelé à la nécessité de « permettre à tous les jeunes du monde de faire part de leur vision d’avenir sur un pied d’égalité, en tenant compte des disparités entre les différentes catégories et pays, qu’ils soient développés ou en développement, ou confrontés à des crises et à un manque de ressources et d’expertises ».
À ce titre, il s’est longuement attardé sur la « situation tragique » que vivent les jeunes dans la bande de Ghaza, trois décennies après l’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse, affirmant qu’ils « font face à une machine de guerre, à des agressions répétées et à un génocide utilisant tous les moyens, y compris la famine systématique comme arme silencieuse, la confiscation des terres et la privation du droit à une vie digne », soulignant, dans ce contexte, qu’il est « du droit de la jeunesse palestinienne de jouir de la paix et de la sécurité et de rêver d’un avenir prometteur et plein de perspectives ».
Saïhi a réaffirmé l’importance de cette réunion, qui est « l’occasion de renforcer le dialogue entre les gouvernements et les représentants de la jeunesse, d’étudier leurs priorités et leurs besoins dans les différentes régions, et de parvenir à une vision globale et équilibrée qui jette les bases d’une stratégie mondiale pour l’autonomisation des jeunes et la consécration de leur rôle en tant que force centrale dans la construction de l’avenir », conclut la même source.
Ania N.
