Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a affirmé, mardi à Alger, que la législation nationale réglementant le secteur de l’information et de la communication est parmi les législations les plus importantes liées aux droits et libertés qui garantissent le libre exercice de l’activité médiatique.
Le ministre a expliqué, dans son allocution lors des travaux la journée d’étude intitulée : « Les lois nationales à dimension internationales », organisée par le ministère des Relations avec le Parlement, que cette législation nationale s’inscrit dans le respect des règles légales conformes aux dispositions de la Constitution et des traités internationaux ratifiés par l’Algérie.
Il a cité, dans ce cadre, les dispositions relatives aux droits de l’Homme, qui stipulent la nécessité de garantir le droit à la liberté d’expression dans le cadre du respect des mesures édictées par les textes de lois, ainsi que les exigences du respect de l’ordre public, de la sécurité nationale, de l’éthique et de la protection des droits et libertés d’autrui.
Sur cette base, le ministre a estimé que le cadre de régulation de l’activité médiatique doit être basé sur les principes de la liberté et de la responsabilité, soulignant la nécessité de réguler la pratique de l’activité médiatique d’une manière qui consacre le droit du citoyen à une information objective, vérifiée et fiable.
À cet égard, le ministre de la Communication a mis en évidence l’importance de vérifier la source pour obtenir des informations fiables, de manière à faire face aux flux d’informations fausses qui exploitent le Net et les réseaux sociaux pour atteindre les consommateurs et les induire en erreur. Il s’agit, selon lui, de de faux contenus, contraires à nos valeurs sociales et culturelles, qu’il faut combattre.
M. Meziane a cité, dans ce contexte, le dernier rapport de RSF, qui a mis en avant un progrès dans le respect de liberté de la presse en Algérie, faisant, a-t-il dit, que notre pays a gagné cette année 13 points qui l’ont mis à la première place dans le monde arabe et en Afrique du Nord, soulignant, à ce sujet, que cette organisation a été toujours négative dans ces appréciations sur l’Algérie.
