Les médias égyptiens ont publié les détails du plan pour la reconstruction de la bande de Gaza, qui devait être présenté par l’Egypte aux dirigeants arabes lors du sommet d’urgence organisé hier au Caire. Selon cette source, le plan, qui vise à préserver les droits et la dignité du peuple palestinien, prévoit la création d’un Comité d’administration de Gaza pour gérer les affaires de la bande de Ghaza pendant une période de transition de six mois. Ce comité sera indépendant et composé de « technocrates » non partisans, travaillant sous l’égide du gouvernement palestinien. L’Égypte et la Jordanie formeront le personnel de police palestinien en prévision de leur déploiement dans la bande de Ghaza. Un soutien politique et financier est attendu pour soutenir les efforts égypto-jordaniens visant à former le personnel de police palestinien. Selon le plan, il est proposé au Conseil de sécurité d’étudier l’idée d’une présence internationale dans les territoires palestiniens en Cisjordanie et à Ghaza, et d’émettre une résolution visant à déployer des forces internationales de protection du maintien de la paix dans les territoires palestiniens dans la perspective de l’établissement de l’État palestinien. La même source indique que le plan égyptien a condamné les meurtres et les attaques contre les civils, ainsi que le niveau de violence et de souffrance humaine causés par la guerre sioniste contre Ghaza, soulignant que la « solution à deux États » est la meilleure solution, et que la bande fait partie intégrante des territoires palestiniens. Le plan a souligné la nécessité de respecter les droits du peuple palestinien et sa présence continue sur son territoire sans déplacement, appelant la communauté internationale à s’unir pour faire face à la catastrophe humanitaire causée par la guerre. Le plan a souligné que tenter de priver le peuple palestinien de l’espoir d’établir un État ou de s’emparer de ses terres ne mènerait qu’à davantage de conflits et d’instabilité. Le plan a appelé à la nécessité de maintenir le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, de maintenir le calme actuel et de libérer les prisonniers et les détenus, notant que la mise en œuvre de la reconstruction nécessite des dispositions pour une gouvernance transitoire et pour assurer la sécurité d’une manière qui préserve les perspectives de la « solution à deux États ».
Netanyahou veut poursuivre la guerre
Dans ce contexte, le premier ministre sioniste, Netanyahu, a souligné que le message de l’administration américaine précédente, qui accompagnait l’accord et était soutenu par l’administration actuelle, stipule qu’« Israël a le droit de se retirer des négociations et de reprendre les combats s’il a l’impression que les pourparlers sont inutiles, à tout moment, à partir du 42e jour » de mise en œuvre de l’accord, c’est-à-dire à la fin de la première phase de celui-ci. Le Premier ministre israélien a ajouté qu’il ne pouvait pas être en désaccord avec l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff. Alors que les Etats-Unis ont reçu le roi de Jordanie, puis le ministre égyptien des Affaires étrangères, en plus qu’ils sont « médiateurs » dans le cessez-le-feu à Ghaza et superviseurs du cessez-le-feu au Liban. Or, dans les deux situations l’occupant sioniste maintient sa guerre génocidaire à Ghaza et multiplie ses violations du cessez le feu au Liban. Il est attendu du Sommet arabe du Caire qu’il adopte une position ferme face aux crimes de l’entité sioniste en Palestine et à prendre des mesures concrètes pour soutenir la population palestinienne et permettre l’acheminement de l’aide alimentaire à Ghaza. Le Sommet arabe doit faire face à l’escalade de l’ennemi israélien qui ne cesse de violer le cessez-le-feu, consistant notamment à la fermeture complète des points de passage de la bande de Ghaza pour l’acheminement de l’aide. La résistance palestinienne attend du Sommet un rôle arabe efficace pour mettre fin à la tragédie humanitaire créée par l’occupation sioniste de la bande de Ghaza.
M. R.
