Le ministère kényan de la Santé a annoncé vendredi qu’il avait intensifié la surveillance à tous les points d’entrée à travers le pays à la suite d’une épidémie de la maladie à virus Ebola-Soudan dans l’Ouganda voisin.
« Par mesure de précaution, les systèmes de surveillance ont été renforcés dans tous les comtés et points d’entrée », a déclaré la secrétaire principale du ministère de la Santé, Mary Muthoni, dans un communiqué publié vendredi soir à Nairobi, la capitale du Kenya. Mme Muthoni a indiqué qu’une évaluation rapide de la capacité du pays à répondre à une épidémie similaire était en cours, après quoi un plan global serait élaboré pour guider la préparation et la réponse à une éventuelle crise sanitaire liée au virus Ebola dans tout le pays. Elle a encouragé le public à rechercher des informations précises auprès des professionnels de santé qualifiés, des promoteurs de santé communautaires ou du ministère de la Santé sur son site web. Cette déclaration intervient alors que le ministère ougandais de la Santé a déclaré jeudi une épidémie d’Ebola après qu’un infirmier de 32 ans a succombé au virus Ebola-Soudan mercredi, marquant ainsi la huitième épidémie de cette maladie mortelle dans ce pays d’Afrique de l’Est. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’elle « travaillait en étroite collaboration avec les autorités sanitaires ougandaises pour redynamiser un système solide de surveillance et de gestion des cas, la mobilisation des communautés et la communication sur les risques en réponse à la flambée ». Le virus Ebola est très contagieux et provoque divers symptômes. Les signes et symptômes de la maladie due à ce virus se caractérisent par de la fièvre, des maux de tête, de la diarrhée, des vomissements et des malaises. Selon l’OMS, le taux de mortalité des personnes ayant contracté le virus Ebola varie de 50 à 89%, en fonction des sous-types viraux. Agences