L’ancienne ministre et candidate socialiste à l’élection présidentielle Ségolène Royale a fait part de sa « disponibilité » pour prendre la place de Michel Barnier et d’autres noms continuent de circuler dans les médias français, au lendemain de l’adoption de la motion de censure qui a renversé le gouvernement Barnier.
Lors de son discours, jeudi, après la chute de son gouvernement par l’assemblée nationale, le président Emmanuel Macron, a annoncé la nomination d’un premier ministre « dans les prochains jours » affirmant exclure toute idée ou perspective de démissionner avant la fin de son mandat, à la tête de la présidence française, face aux appels qui ne cessent de se multiplier de jour en jour, l’invitant à quitter l’Elysée. Alors que depuis l’annonce du dépôt de la motion de censure des noms ont commencé à être cité, dans les médias et dans les couloirs des détractations pour remplacer l’ex-chef de l’exécutif, qui n’a passé que près de 50 jours, à ce poste, l’ex-candidate à la présidentielle qu’elle a perdu face à Nicolas Sarkosy, Segolène Royale a annoncé être intéressée a succédé à Barnier. «Je lui ai soumis ma candidature», a-t-elle déclaré, sur le plateau d’une chaine d’information privée jeudi, dans ses réponses sur cette actualité, laquelle semble encore inscrire la crise politique, en France dans la durée, depuis la décision du locataire de l’Elysée de la dissolution de l’assemblée qui au terme du scrutin législatif, les résultats n’a pas été au profits du parti de Macron et du centre droit et la droite, avec la percée notable du Nouveau Front Populaire de Gauche et le parti de l’extrême droite de Marie Le Pen qui a conforté sa place au sein du dit parlement en nombre de députés.
L’ancienne ministre socialiste s’était déjà prononcé en ce sens, la veille au soir, quelques heures après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, sur le plateau d’une chaîne TV a déclaré «Moi je suis connu sur la scène internationale» avait-elle notamment déclaré, faisant valoir son son expérience, alors que les français attendaient et attendent des réponses sur leur vécu au quotidien, en raison de la dégradation des conditions socio-économiques, depuis le premier mandat de Macron, à ce jour depuis le début du second. Citant à titre d’exemple, le mouvement des gilets jaunes, celui des agriculteurs et de surcroît, leur oppposition à la réforme de retraite qui a fini par être adoptée, par l’usage de l’article 43, la dégradation et le recul du rôle des services de l’Etat, dans les secteurs de l’Education et la Santé Parmi les noms régulièrement cités, pour remplacer Michel Barnier à Matignon, figure celui du ministre des armés Sébastien Lecornu, qui a répondu, «Moi je suis candidat à rien» à la question «si on vous demande d’aller à Matignon, vous y allez ? ».
Une candidate qui déclare être disponible si le président Macron la sollicite pour occuper le poste à Matignon, alors que son ex-partenaire au PS et ex-mari, l’ex-président français François Hollande siège au parlement et d’autres noms de candidats discrets circulent, à l’exemple de François Bayrou, lequel a été toujours un fidèle soutien à Emmanuel Macron, et aurait selon les médias locaux l’avantage comme pour Sébastien Lecornu de ne pas être rejeté par le RN. Le nom de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve est aussi évoqué comme celui de l’ancien président de l’association des maires de France François Barouin De son côté La France Insoumise a fait savoir par la voix de la présidente de son groupe à l’Assemblée Mathilde Panot qu’elle censurerait tout Premier ministre qui ne sera pas issu du NFP. Aussi le président de la Commission des finances et membre de LFI Éric Coquerel a relié directement la motion de censure contre Michel Barnier à une volonté de voir partir Emmanuel Macron de l’Élysée. «Notre motion a pour but de renverser le pouvoir en place !» a-t-il déclaré. «Celui qui a choisi Michel Barnier et aujourd’hui qui se retrouve dans une telle situation, c’est M. Macron. Nous appelons à sa démission et à la tenue d’une élection présidentielle» a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis.
R. I.