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LE RÔLE DE LA JEUNESSE, LES CANDIDATS ET LES PLÉBISCITES : Présidentielle 2024, point de situation

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Toute l’activité politique nationale est focalisée sur la préparation à l’élection présidentielle anticipée du samedi 7 septembre 2024, décidée par le président Abdelmadjid Tebboune, le 21 mars dernier. Le processus a été lancé par le décret présidentiel de convocation du corps électoral signé le 8 juin. Le même texte a concerné la révision exceptionnelle des listes électorales (du mercredi 12 juin au jeudi 27 juin 2024). Cette opération s’adresse particulièrement aux jeunes appelés à s’inscrire sur les listes électorales. Il ne fait pas de doute que l’espoir est mis dans leur participation massive à l’élection présidentielle, ce serait « un acte civilisationnel démocratique élevé », comme l’a qualifiée le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui. Le jour même de la convocation du corps électoral, les premiers postulants à la candidature ont retiré leurs formulaires de souscription de signatures individuelles, et quelques jours avant l’Aïd El-Adha, leur nombre s’élevait à 14. On sait que le parti des Travailleurs (PT) n’a pas attendu pour annoncer, samedi 18 mai, la candidature de sa secrétaire générale, Louiza Hanoune. Plus récemment, c’est la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saida Neghza, qui a annoncé,  lors d’une conférence de presse à Alger, sa candidature. Bien avant, en mars 2024, une autre femme, Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), a décidé de postuler à la candidature. Ce serait la première fois qu’autant de femmes participent à une élection présidentielle en Algérie. La liste des postulants comprend également le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, dont la candidature a été entérinée par le congrès national extraordinaire du parti, tenu vendredi 7 juin à Alger, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, candidat de l' »Alliance : Stabilité et Réforme », et Abdelaali Hassani Cherif, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP). jeudi dernier, s’exprimant à l’ouverture des travaux de la 3e session du Comité central (CC) du parti, le Secrétaire général du FLN, Abdelkrim Benmbarek, a appelé, au nom des membres du CC et de tous les militants du parti, le président Tebboune à se présenter à la Présidentielle du 7 septembre pour briguer un nouveau mandat, et ce, « en reconnaissance des acquis importants réalisés par l’Algérie sous sa direction et dans le cadre de la poursuite du processus de réforme et de développement ». Auparavant, il y a près d’un mois, le président du mouvement national El Bina, Abdelkader Bengrina, avait annoncé, en Conseil national de son parti, son soutien à la candidature du président Tebboune, pour un deuxième mandat. La veille, le 23 mai, lors d’une rencontre de concertation tenue au siège du parti du FLN, Abdelkrim Benmbarek (FLN), Mustapha Yahi (Rassemblement national démocratique, RND), Abdelkader Bengrina (Mouvement El Bina) et Fateh Boutbig (Front El Moustakbal) ont annoncé la formation d’une alliance politique «pour réaliser un consensus national et édifier une Algérie forte». Les prochaines étapes : à compter du 8 juin, les postulants ont 40 jours pour déposer leur dossier de candidature (avec une liste de 600 signatures d’élus ou de 50 000 électeurs, provenant d’au moins 29 wilayas du pays et au moins 1200 signatures par wilaya) auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), pour validation. L’ANIE se prononce dans un délai maximum de sept jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. En cas de rejet, le postulant peut introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle. En définitive, c’est la Cour constitutionnelle qui valide, par décision, la liste des candidats. La campagne électorale pourra alors commencer, 23 jours avant le scrutin, soit le 14 août, en plein été. Le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, a tenu à rappeler qu’une Charte d’éthique existe depuis l’élection présidentielle de 2019 ; elle permettra au «discours apaisé» de dominer la campagne électorale qui sera menée dans une atmosphère estivale.
M’hamed Rebah

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