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Après la percée de l’extrême droite aux européennes : Début de la campagne électorale des législatives anticipées en France

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Après l’annonce du Président Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale, sur fond de la percée de l’extrême droite française au terme du scrutin pour l’élection des députés du parlement européen, la campagne électorale pour le scrutin des législatives a commencé, hier, en France.
Entamée, quelques heures seulement après la décision annoncée, du président français Emmanuel Macron de dissoudre le Parlement et la tenue des législatives anticipées, les formations politiques et autres candidats indépendants ont trois semaines pour mobiliser les électeurs avant le premier tour prévu le 30 juin puis le second le 7 juillet. Le locataire de l’Elysée, a usé d’une dérogation constitutionnelle « rarement utilisée en France » selon les médias français et européens, après les résultats des européennes donnant une percée aux candidats de l’extrême droite du Rassemblement national, avec 31,36 %, deux fois plus de suffrages que le parti présidentiel Renaissance qui a obtenu 14,60%. Pour celui qui est à son second mandat, à la tête de la présidence française, jusqu’à 2027, il a affirmé, hier, sur son compte X « j’ai confiance en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et pour les générations futures ». La veille dans la soirée de dimanche, il a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation de nouvelles élections législatives, après la victoire aux européennes de l’extrême droite française, loin devant le camp de la majorité présidentielle, déclarant que « je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second » avait-il déclaré, dans une allocution télévisée après l’annonce des résultats aux européennes. Sur ces résultats il a estimé, que le scrutin européen « n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe », relevant que l’extrême droite a atteint « près de 40% des suffrages exprimés » en France. Il est à rappeler que le président Français, ne bénéficiait pas, d’une majorité présidentielle ou confortable à l’assemblée qu’il vient de dissoudre, contrairement à son premier mandat à la tête de la présidence Française.
R. I.

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