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Tipasa : Nouvelle expérience de culture des myrtilles, mûrs, fraises et framboises avec des technologies modernes

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Une nouvelle expérience a été initiée à Tipasa par un investisseur privé qui s’est lancé dans la culture des myrtilles, des fraises et des framboises, en exploitant des technologies modernes lui permettant de produire ces fruits deux fois durant la même saison agricole, a-t-on appris samedi de la direction des services agricoles de la wilaya.
Selon le directeur local du secteur, Ahmed Sebki, cette première expérience du genre dans la wilaya est le « fruit d’un partenariat, à 50/50, entre un homme d’affaires et une exploitation agricole », soulignant que la DSA œuvre activement au « soutien et accompagnement » de ce type d’investissements, car ils répondent aux besoins du secteur agricole et permettent de le sortir progressivement des méthodes traditionnelles. Il s’agit d’une exploitation agricole des hauteurs de la commune de Bouharoune, s’étendant sur une superficie de 27 ha. Elle compte 12 serres en plastique à deux étages, exploitant des technologiques avancées, dont notamment un système d’irrigation permettant une économie d’eau à 70%, parallèlement à l’utilisation de fibres de coco comme substrat de culture pour ces fruits, un fait permettant d’obtenir deux récoltes durant la même saison agricole, selon les explications du gérant de cette exploitation, Mohamed Saber. Les promoteurs de ce projet ont opté pour la culture des myrtilles, dit localement « Harmouch », des fraises et des framboises dans des serres à deux étages. Sachant que la superficie de chacune de ces serres à étages est de 5000m2, multipliée par deux (2), soit un (1) ha chacune. M. Saber a fait part de préparatifs en cours pour réaliser les premières cultures en avril prochain, avec une prévision de récolte après trois (3) mois. Il a ajouté que l’importance des technologies modernes réside dans l’économie des eaux d’irrigation, grâce à l’exploitation des fibres de coco, connues pour leur capacité à retenir l’eau à l’intérieur des bacs de culture, de manière à arroser chaque culture deux(2) fois par semaine, à raison d’un litre à la fois seulement, ceci d’autant plus que la région abritant cette exploitation est connue pour sa sécheresse avec des eaux souterraines à très faible débit. Ce type d’investissements « est en conformité avec la politique actuelle du Gouvernement visant à encourager le partenariat dans le secteur agricole, en tant que meilleur moyen pour promouvoir le secteur. Le détenteur du capital étant tenu d’assurer les moyens matériels, dont la technologie, tandis que l’exploitant agricole assure la superficie agricole utile, suivant une équation +gagnant-gagnant+ », a souligné le même responsable. Il a assuré le « succès croissant » de ce type de partenariat qui « attire désormais de plus en plus les investisseurs et exploitants agricoles, suite aux nombreuses expériences concluantes enregistrées dans le domaine, grâce, entre autres, au facteur sensibilisation et à l’accompagnement de l’Etat ».

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