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ASSASSINAT DE NAHEL : La classe politique nationale dénonce un acte raciste

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Le lâche assassinat de Nahel, un adolescent franco-algérien, par un policier à Nanterre, lors d’un contrôle routier, a suscité l’indignation dans la communauté algérienne installée en France qui y voit l’expression d’un discours raciste, longtemps véhiculé par les cercles racistes de la droite et ses extrêmes. La classe politique algérienne et des personnalités publiques ont largement condamné cet acte abject qui laisse craindre le pire pour nos concitoyens expatriés, qui font face à un comportement de certains segments de la société française et ses politiques, devenu de plus en plus ségrégationniste, raciste et sectaire. Dans ce cadre, le Mouvement El Binaa, a rendu public un communiqué dans lequel il a condamné le lâche assassinat du jeune adolescent et exprimé son inquiétude après la multiplication des actes qui visent nos compatriotes émigrés. El Binaa a appelé les autorités françaises à prendre leurs responsabilités et à engager une enquête, juste et responsable pour châtier l’auteur de cet acte ignoble et prendre les mesures nécessaires pour rassurer nos compatriotes qui vivent au quotidien sous la menace d’un discours extrémiste devenu très présent en France. Pour sa part, le Mouvement Ennahda a présenté ses sincères condoléances à la famille de Nahel et appelé les autorités françaises à ouvrir une enquête pour faire toute la lumière sur cet acte qu’elle a qualifié de raciste et comme la conséquence d’un discours extrémiste en vogue en France. Le commentateur sportif de la chaîne Bein Sport, Hafid Derradji, a estimé que les actes de violence que vivent certaines villes françaises sont une réaction naturelle d’une communauté émigrée cible d’un discours raciste et victime de brimades au quotidien. « C’est la conséquence d’une colère longtemps contenue d’une communauté exposée aux comportements du pouvoir politique français, d’une  police qui verse dans le racisme et d’un système social raciste et haineux », a-t-il indiqué. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a qualifié les émeutes que vivent certaines villes françaises comme l’expression d’une colère qui a gagné plusieurs segments de la société française. « La réaction, somme toute naturelle à l’assassinat de Nahel s’est transformée en une insurrection engagée par plusieurs couches de la société française « . « Cette insurrection donne tout l’air de ne pas se limiter à la banlieue et de s’étendre vers d’autres villes et régions de France ce qui va contraindre l’exécutif à décréter l’état d’urgence, imposer un couvre-feu pour rétablir l’ordre et  sauver la 5e république de la chute ». Il y’a lieu de rappeler que Nahel, un adolescent aux origines algériennes a été froidement assassiné par un policier par arme à feu, lors d’un contrôle de routine. Depuis, les appels à une enquête juste et crédible se sont multipliés au moment où plusieurs villes françaises ont connu des nuits d’émeutes. Malgré le discours voulu rassurant du président français Emmanuel Macron qui a qualifié l’assassinat d’acte inexplicable et inacceptable et malgré la mise en examen et le placement en détention du coupable, la tension n’a pas baissé et les observateurs craignent de voir une véritable fracture affecter la société française qui est traversée par un courant nationaliste et raciste d’extrême-droite qui a gagné plusieurs pays de l’espace européen.
Slimane B. 

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