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L’ASSOCIATION DES OULÉMAS MUSULMANS ALGÉRIENS GÈLE SES ACTIVITÉS AU SEIN DE L’UIOM : Que Raïssouni s’excuse ou démissionne !

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Raîssouni, qui voulait plaire à son maître le commandeur des croyants, est allé trop dans son excès de zèle.

Le mea culpa qu’il a tenté, en usant de détours mensongers et d’un discours, à la limite débile, n’a pas convaincu et n’a fait que l’enfoncer davantage. Les réactions à ses divagations ont afflué de partout, même de son cercle de fidèles qui  réclament aujourd’hui, ni plus ni moins, que sa démission de la présidence de l’Union internationale des oulémas musulmans. Pour comprendre la propension du mufti de la cour, Ahmed Raïssouni, il faut  revenir aux démêlés de ses proches avec la justice. Sa nièce Hajar Raïssouni et son frère Solimane ont été tous deux jugés et condamnés pour des affaires de mœurs, rien que ça ! Et le palais, qui est bien au courant de ces affaires, tient par la barbichette cet imam servile prêt à toutes les gesticulations pour faire oublier la réputation sulfureuse qui  entoure sa famille. En effet, la journaliste Hajar Raïssouni, journaliste au quotidien Akhbar El-youm a été condamné, en septembre 2019, à un an de prison ferme pour tentative d’avortement  illégal et relations sexuelles extraconjugales.  Un mois plustard, octobre 2019, elle a été graciée par le roi M6 sur intervention de son oncle, Ahmed Raïssouni. Mais cette famille n’a pas cessé de s’illustrer par des affaires de mœurs, puisque quelques mois plus tard, Solimane Raïssouni, le frère du parangon de la vertu est condamné lui  aussi pour affaire de mœurs. Et quand on traine autant de casseroles, on ne peut que se soumettre aux ordres du commandeur des croyants. Il faut ici ouvrir une parenthèse pour affirmer que cet imam n’aurait jamais pu afficher autant de cran s’il n’avait pas reçu la caution du palais et du Makhzen. D’ailleurs, le silence des autorités marocaines appuie cette piste.
Les réactions aux propos insensés et surtout provocateurs de cet imam, se sont multipliés aujourd’hui. Dans ce cadre, et après la salve de condamnations de classe politique nationale, l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA), que préside Abderrezak Guessoum, a gelé ses activités au sein de l’Union internationale des oulémas musulmans (UIOM) et exigé des excuses de son président, Ahmed Raïssouni. Mieux encore, elle a appelé à sa destitution ce qui laisse supposer que ses jours à la tête de cette organisation sont comptés. Il faut savoir que c’est une vague de réprobation que ses attaques contre l’Algérie, la Mauritanie et le Sahara occidental, ont soulevé. Des imams d’El-azhar, ont appelé l’organisation qu’il préside à s’en démarquer et à geler son mandat en attendant son prochain congrès prévu probablement au mois  de novembre 2022.
Raïssouni, qui aurait  pu avoir le soutien des peuples de la région et celui de la communauté musulmane s’il avait appelé à marcher sur les enclaves de Ceuta et Melilla ou s’il avait clairement dénoncé la normalisation des relations de son pays avec l’entité sioniste. Au lieu de cela, il s’est fait  la marionnette du Makhzen en déversant un discours qui est loin des préceptes de l’Islam et de l’organisation qu’il préside. Monter un peuple musulman contre un autre en appelant au Djihad n’est rien d’autre qu’un appel à  la Fitna, et c’est un raccourci qu’il n’a pas hésité à prendre. Aujourd’hui, ses tentatives d’arrondir les angles sont vaines car le mal est fait et il doit assumer le prix de ses gesticulations.
Slimane B.   

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