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LE PRÉSIDENT DÉNONCE LES DISCIPLES DE LA BUREAUCRATIE : « Nous les avons à l’œil »

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Lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, dimanche soir, le Président Tebboune a donné une caractérisation de la bureaucratie qui, a-t-il dit, « n’est autre qu’un ensemble de pratiques autoritaires suspectes, accumulées depuis 30 à 40 ans par des individus si bien introduits dans l’administration qu’on les croirait représentants du Pouvoir. Nous les avons à l’œil » a-t-il averti. Le Président poursuivant ses déclarations sur le fardeau de la bureaucratie qui mine de surcroît la vie sociale et économique du pays, il dira que ces bureaucrates aux pratiques devant être révolues et bannies, sont « comme un Etat dans l’État » qu’il s’agisse, poursuit-il «  de fonctionnaires ou responsables, quel que soit leur rang dans l’échelle de l’administration, qui dépassent leurs prérogatives et exercent leur hégémonie sur le citoyen », l’État les a à l’œil. Poursuivant, il dira que «certes, il y a dans l’administration ceux qui font leur travail correctement, mais ils sont débordés par des éléments négatifs qui ne font pas bien leur travail. Le président en donne pour preuve le fait que « des décisions sont examinées par le Gouvernement et approuvées en Conseil des ministres, mais leur mise en œuvre sur le terrain est entravée ». Résultat : ces pratiques « créent un climat de tensions et d’instabilité et certains osent les assimiler à l’Algérie nouvelle », a souligné le Président qui considère que l’élimination de la bureaucratie « passe par l’élimination de ces pratiques au sein de l’Administration et l’État jouera son rôle de contrôle ».

« Préserver la dignité des Algériens »
Il avertit que l’État punira tous ceux qui favorisent la prolifération de la bureaucratie au sein de l’administration pour en entraver le fonctionnement. Pour le président de la République, « celui qui dit mériter dignité et respect doit commencer par respecter le peuple et les lois de la République ». Les spécialistes soulignent que le pouvoir de l’administration ne doit pas dépasser ses limites pour ne pas constituer un fardeau pour le citoyen et un obstacle que tout le monde se doit de combattre. Les pratiques de la bureaucratie ont un impact négatif dans l’opinion publique qui constate le contraste avec les promesses portées par les slogans sur l’Algérie nouvelle dont l’émergence même est bloquée par la bureaucratie allergique à tout changement. La lutte contre la bureaucratie a été présentée à maintes reprises par le chef de l’État comme une de ses premières priorités. Elle découle de l’impératif d’humaniser la relation entre l’administration et les citoyens, en éliminant l’arbitraire et la « hogra », et en protégeant le simple citoyen, particulièrement les habitants des régions défavorisées qui ne doivent pas être lésés dans leurs droits et pouvoir vivre dans la paix et la dignité. La numérisation des services administratifs auxquels fait appel le citoyen, permettra d’améliorer les prestations qui lui sont offertes avec la garantie de la transparence dans le travail.
M. R.

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