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En prévision du début de la campagne électorale dimanche prochain : Le candidat Belaïd appelle ses rivaux à ne pas « vendre » des illusions dans leurs discours

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Abdelaziz Belaid

Le candidat du Front El Moustakbel à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelaziz Belaïd, a appelé les candidats à la magistrature suprême de ne pas «vendre» aux électeurs et au peuple, lors de la campagne électorale et notamment via les programmes politiques électoraux «des chimères», affirmant que pour «convaincre les citoyens à aller voter ce ne sera pas en leur miroitant des illusions». Le candidat à la présidentielle, Belaïd Abdelaziz, a affirmé, en effet dans un entretien, au quotidien El Khabar, paru hier, que pour  «convaincre les citoyens d’aller voter» ce ne sera pas, a-t-il poursuivi «en leurs vendant des illusions». Bien avant le début, le 17 novembre prochain, de la campagne électorale des cinq candidats retenus pour le prochain scrutin présidentiel, le plus jeune parmi eux n’a pas attendu cette date pour s’adresser à ses rivaux, en leur lançant des critiques, les invitant à adopter un discours politique réaliste, voire même loin de tout populisme. De son côté, le porte-parole du Front El Moustakbel, Mustapha Haddam, intervenant, hier, sur les ondes de la Radio nationale chaîne III a emboité le pas au premier responsable de son parti et candidat à la magistrature suprême du 12 décembre prochain. «Des gens pensent que dans une campagne électorale tout est permis», alors que ce n’est pas le cas, a-t-il poursuivi, avant de rappeler que son parti et son président ont de tout temps «appelé à la  moralisation de la vie politique». Insistant à ce que le programme électoral du candidat doit prendre «en considération la situation du pays». Mustapha Haddam a invité, à son tour, les quatre autres candidats : Benflis, Tebboune, Bengrina et Mihoubi, «à ne pas vendre aux électeurs des illusions». Sur l’élection présidentielle, Mustapha Haddam a tenu à signaler, d’autre part, que depuis 1962, année de l’Indépendance du pays, «les pouvoirs qui ont succédé à la tête de l’État algérien, se sont tous appuyés sur la légitimité révolutionnaire» dans leur gestion des affaires de la Cité. Poursuivant , il dira que «pour des raisons générationnelles, il est temps» , a-t-il affirmé «que les personnes ayant bénéficier de cette légitimité de passer la main à la jeunesse», notamment à travers les élections présidentielles qui devront être, «propres et transparentes».Seules habilitées, dit-il, «à donner une légitimité populaire aux élus et aux Institutions» a-t-il souligné. Estimant que le prochain scrutin ne devrait pas être précédé de lancement de réformes, «en l’absence de la légitimité nécessaire» pour entamer ces chantiers en vue de l’édification d’un État de droit. Indiquant que celui qui devait engager des réformes, profondes ou pas, «ne devrait pas être désigné, c’est celui qui sera élu, bénéficiant ainsi de la légitimité populaire» qui aura la charge de mener les chantiers des réformes dont le pays a besoin. Pour l’invité de la Radio nationale chaîne III, c’est ainsi que le pays sera doter d’Institutions légitimes, pour pouvoir « entreprendre les importants chantiers destinés au traitement de la crise «multidimensionnelle à laquelle est confronté l’État algérien» a-t-il précisé. À propos de la situation politique actuelle, le porte-parole du parti d’El Moustakbel, dont le président est l’un des cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain, observe qu’après le départ forcé de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression du mouvement populaire pacifique du 22 février, contre le cinquième mandat, le pays, selon Haddam, «est en train de vivre une période de transition, qui ne dit pas son nom» a-t-il déclaré, hier. Étape qui a été suivie, poursuit-il, par «une période de contestation de la légitimité de ceux qui la gèrent», allusion, au Premier ministre, Nourredine Bedoui et le Chef de l’État, Abdelkader Bensalah. Et pour reprendre avec la «légitimité des Institutions de l’État», pour le porte-parole d’El-Moustakbel, il faut aller voter en force, le jour «j» appelant hier, «les citoyens à se rendre aux urnes» le 12 décembre prochain.
À l’adresse d’une large opinion qui refuse de voir en ces élections présidentielles, une voie de sortie de la crise politique à laquelle est confronté le pays, Mustapha Haddam leur dira «ceux qui ne veulent pas voter ne doivent pas empêcher les autres d’aller aux urnes », insistant, dans cet même ordre d’idée, qu’«empêcher le vote est une violation de la loi et une atteinte à un droit fondamentale » a-t-il rappelé.
Sarah Oubraham

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