Accueil À LA UNE ZONES D’OMBRE : « Le programme achevé vers la fin 2025 »

ZONES D’OMBRE : « Le programme achevé vers la fin 2025 »

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Lors de sa prestation de serment qui s’est déroulée mardi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à prendre en charge toutes les zones d’ombre d’ici fin 2025.
Le développement des zones d’ombre est désormais une réalité. Pas moins de 98% des projets de développement destinés aux zones d’ombre ont été achevés. Des routes, écoles et logements réalisés et des foyers raccordés pour la première fois depuis l’indépendance aux réseaux d’électricité, de gaz et d’assainissement. Des zones sont sorties enfin de l’ombre, grâce à la décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune et son engagement à venir à bout des disparités de développement du pays, voire l’un de ses 54 engagements, lors de sa campagne électorale.

Plus de 98% du plan de développement concrétisés
Selon les chiffres communiqués hier par le ministère de l’Intérieur, 98,90% du programme financé a été réalisé, soit 29.541 projets décidés au profit des zones d’ombre achevés pour un montant de 345 milliards de DA pour les opérations finalisées, touchant tous les domaines de la vie des citoyens, dont la santé, l’électricité, le gaz, l’eau potable, l’éducation et les routes. Lors d’un séminaire national organisé le 12 février de cette année, sur le développement social organisé par le ministère de la Solidarité nationale, sous le thème «Développement social avec perspectives économiques». Le directeur du développement socioéconomique local au niveau du ministère de l’Intérieur, Omar Aït Ouarab, a abordé les mesures prises pour la mise en œuvre des instructions du président de la République. Il a rappelé dans ce cadre, qu’en premier lieu, il a été procédé au recensement des zones d’ombre en Algérie, décidé en février 2020, lors de la dernière rencontre walis-gouvernement. L’objectif de ce recensement est de déterminer les besoins des populations vivant dans ces régions enclavées, où les inégalités de développement sont criantes, notamment l’accès aux services publics qui sont quasiment absents ou en deçà des attentes des citoyens. «Le recensement des zones d’ombre, qui a eu lieu au niveau des wilayas, a permis le recensement d’environ 6.8 millions d’Algériens. 12 571 zones d’ombre ont été identifiées dans 1 361 communes sur les 1 541 que compte le pays. Réparties par régions, 988 se situent dans le sud du pays, 6 196 dans les Hauts-Plateaux et 5 404 dans la région Nord. Le décompte a fait état de l’enclavement de 7 307 régions, de l’absence de réseau d’assainissement dans 5 678 autres, alors qu’un problème d’approvisionnement en eau potable a été signalé dans 5 597 zones d’ombre et 5 192 autres de problème de gaz. Pour la concrétisation de ce programme, d’énormes moyens financiers ont été engagés. Il s’agit, selon le responsable de l’Intérieur, d’une enveloppe de 118.25 milliards de DA dans le cadre des plans communaux de développement, soit 33.8%, et la contribution du Fonds de solidarité des collectivités locales avec 86,4 milliards de DA et une enveloppe de 79.6 milliards de DA engagée dans le cadre des programmes sectoriels de développement», détaille-t-il. Il a rappelé la mise en place d’une cellule de travail sous la tutelle du chargé de mission auprès de la présidence de la République, pour le suivi du programme de développement des zones d’ombre. Une cellule permanente de suivi a été installée également au niveau du ministère de l’Intérieur, pour l’élaboration de rapports quotidiens sur l’état d’avancement des projets, ainsi qu’une cellule ministérielle mixte pour relever les obstacles et difficultés. Au niveau local, ce sont des points focaux au niveau des wilayas qui étaient chargés de la mission de suivi. S’agissant des réalisations, le responsable a indiqué que 10 931 régions réparties sur 1 360 communes ont bénéficié de projets achevés, soit 6,2 millions d’habitants. «Le taux de réalisation des projets financés, qui a atteint 98.90%, est une preuve des efforts fournis de tous les acteurs au niveaux central et local, et aussi les entrepreneurs», soutient-il.

L’électricité, l’eau et l’assainissement
Évoquant les projets réalisés par secteurs, le représentant du ministère de l’Intérieur a indiqué que plus de 300 000 foyers ont été raccordés au réseau d’assainissement, ainsi que la réalisation de plus de 12 000 fosses d’assainissement. Dans le cadre de l’approvisionnement en eau potable, il a été procédé au raccordement de plus de 585 000 foyers au réseau d’eau potable. S’agissant de l’électricité, éclairage et gaz, le responsable a affirmé que plus de 100 000 foyers ont été raccordés au réseau électrique, ainsi que l’installation de plus de 8 000 plaques solaires, pour l’équipement des foyers en énergie solaire. Aussi, la réalisation des projets a permis le raccordement de plus de 200 000 foyers au réseau de gaz de ville. Les projets visaient aussi l’amélioration des conditions de scolarisation. À cet effet, 104 écoles primaires, 1 597 classes d’extension ont été réalisées, outre 390 cantines scolaires et la réhabilitation de plus de 1 000 écoles primaires et 167 cantines scolaires, a fait savoir le même responsable. Dans le secteur de la santé de proximité, Aït Ouarab a souligné que les projets parachevés consistent en la réalisation de 149 nouvelles salles de soins, la réhabilitation et l’aménagement de 510 autres, alors que 187 ont été équipées. Dans le secteur de la Jeunesse et des Sports, plus de 400 stades de proximité ont été réalisés au profit des jeunes des zones d’ombre.
Le désenclavement des zones d’ombre a constitué une priorité majeure. Dans ce cadre, le représentant du ministère de l’Intérieur a indiqué que 9.000 km ont été réhabilités et aménagés, outre l’ouverture de plus de 5.000 km de pistes.
Sarah O.

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