Accueil ACTUALITÉ ZONES D’OMBRE DU PAYS : Des ténèbres vers la lumière

ZONES D’OMBRE DU PAYS : Des ténèbres vers la lumière

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Pour l’un des projets phares du chef de l’État qui s’engage à réduire les disparités dans les régions, appelées les zones d’ombre, confrontées à des retards aigus en matière de développement, le gouvernement a engagé une enveloppe de 50 milliards de DA pour le développement de ces régions et partant à fixer les populations.
En attendant la tenue prochaine de la traditionnelle rencontre gouvernement-walis, troisième du genre depuis l’arrivée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et annoncée samedi par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, le conseiller auprès du président de la République chargé des zones d’ombre, Brahim Merrad, poursuit son périple au chevet des populations de Boumèrdes, Naâma, Saïda, Adrar ou encore Médéa ou ailleurs, issues des régions délaissées par les pouvoirs successifs et privées de la moindre commodité pour une vie décente et digne. Selon les chiffres dévoilés récemment par le conseiller du Président, l’État a consacré une enveloppe de plus de 184 milliards de DA à la réalisation de 12 489 projets de développement sur près de
33 000 projets destinés aux zones d’ombre au niveau national.
Il a également fait état de l’ouverture d’ateliers pour la « refonte de la fiscalité locale », permettant aux communes d’avoir de la ressource financière.
La multiplication des sorties sur le terrain dans les différentes régions du pays de M. Merrad tout au long de ces derniers mois, ont permis de recenser plus de
15 000 zones d’ombre avec une population de près de 8 millions d’habitants.
De surcroit, plus de 50% des projets de développement orientés vers ces zones devront être réalisés d’ici la fin de l’année en cours, pour faire de l’année 2021 « celle des zones d’ombre par excellence ».
M. Merrad a fait savoir récemment que l’Etat n’a pas consacré un Fonds au développement des zones d’ombre , et que ces projets avaient été financés à partir de ressources disponibles dans le cadre des budgets des wilayas, en sus de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales et autres.
« Des fonds qui n’avaient pas été convenablement répartis pour la réalisation des projets socioéconomiques programmés en faveur des zones d’ombre », a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que le budget du ministère de l’Intérieur comprend, au titre de la loi de Finances 2021, une enveloppe de 100 milliards de DA pour les Plans communaux de développement (PCD), dont 50 milliards de DA serviront à la couverture des besoins des projets des zones d’ombre, qui bénéficieront d’autres enveloppes que devront consacrer les secteurs socioéconomiques.
S’agissant de l’état d’avancement des projets financés au profit de différentes zones d’ombre dans le cadre du programme du gouvernement, 5 171 projets (41%) ont été achevés avec un montant de près de 55 milliards de DA, 4.309 projets (35%) sont en cours de réalisation et 3.010 devraient être lancés, depuis la décision prise par le président Tebboune en février dernier concernant les zones d’ombre.
De par son importance, la question des zones d’ombre a été également évoquée, dimanche, par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad en déplacement à Médéa. Il avait alors rappelé que le président de la Répubique a insufflé une véritable dynamique à ces régions, et ce, depuis sa réunion avec les walis, précisant que le développement est étroitement lié au principe de « priorités ».
« L’Algérie nouvelle n’est pas un slogan vain, mais plutôt une réalité tangible dont les objectifs suprêmes sont contenus dans le programme d’action du président Tebboune et le Plan d’action du gouvernement. Cependant, il faut travailler pour opérer le changement » a encore dit le Premier ministre Djerad.
B. O.

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