Mohamed Mébarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, a donné, dimanche à Alger, le coup d’envoi officiel de la rentrée de la formation professionnelle.
Il est à noter qu’à Aïn-Témouchent, et à l’instar des autres régions du pays, c’est le wali Hamou Ahmed Touhami, accompagné de ses proches collaborateurs et de responsables du secteur concerné, qui s’est rendu à Aïn El-Arbaa, capitale de la plaine de la M’léta, pour présider, le même jour, la cérémonie de lancement officiel de la rentrée, à partir du centre de formation Hamou-Bakhti. C’est une structure spécialisée dans le développement des métiers de l’agriculture et de l’élevage. Ils étaient environ 80 apprenants, dont 45 garçons et 35 jeunes filles à assister au discours inaugural du Professeur Mohamed Mébarki, un registre lu en présence du wali et de la délégation qui l’accompagnait. Ceux qui ont suivi la lecture du contenu du message du ministre peuvent assurément décrypter plusieurs points importants qui ne peuvent pas passer inaperçus. Pour notre part, il y a lieu de citer les plus importants à savoir axer les efforts du secteur autour de la qualité des produits formés à même de faire valoir leur cursus et d’être compétitifs et concurrentiels sur le marché de l’emploi qui souffre du manque de main-d’œuvre qualifiée dans plusieurs domaines d’activité, dont principalement l’agriculture, et créer des centres de formation d’excellence. Il est à rappeler que l’année dernière, le ministre avait annoncé la mise en route du premier centre de formation d’excellence de Rouïba, le 17 octobre. Il s’agit-là, du fruit découlant d’un partenariat algéro-français de haut niveau. Et d’ajouter « Ce centre, le premier en son genre en Afrique, sera ouvert en partenariat avec le groupe Schneider Electric et prendra en charge 300 places pédagogiques avec une excellente opportunité de formation de pointe aux opérateurs économiques et aux jeunes stagiaires. » En marge de la cérémonie, on a accosté le nouveau directeur de la formation de la wilaya et lui avons demandé qu’en est-il d’un éventuel projet de centre d’excellence ? Cette année, dira-t-il, ce n’est pas possible mais la question est à étudier. Le wali devait saisir cette opportunité, d’autant plus qu’elle émane du ministre lui-même. Songer à un centre d’excellence pour la zone industrielle qui devrait regrouper plus de 100 investisseurs potentiels en mesure d’apporter leurs contributions comme le groupe Schneider Electric pour le centre de Rouïba. La réflexion est à creuser et à faire valoir aussi bien par le wali d’Aïn-Témouchent que par les élus de l’APW.
Boualem Belhadri