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YOUCEF NEBBACHE, PDT DE L’ASSOCIATION DES CONCESSIONNAIRES AUTOMOBILES, AU « COURRIER D’ALGÉRIE » : «La corruption affecte gravement l’activité du véhicule»

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Le dossier de l’industrie automobile sombre dans le flou et continue à faire des vagues en Algérie. Des centaines de milliards de dinars sont consentis pour des résultats peu reluisants.

Il n’y a qu’à voir le prix d’un véhicule neuf localement assemblé qui demeure exorbitant et inaccessible pour les moyennes bourses. Pourtant, les gouvernements successifs qui ont défilé depuis ces dernières années, se sont engagés à mettre en place une «véritable industrie automobile», mais en vain ! L’autre souci qui complique davantage ce dossier, il s’agit des usines d’assemblage automobile multimarque activant en Algérie. Les opérateurs en activité n’ont jamais tenu le pari d’un taux d’intégration qui reviendrait rentable pour l’entreprise, l’économie nationale et pour le consommateur.
Contacté, hier, par nos soins, le président de l’Association des concessionnaires automobiles multimarques (Acam), Youcef Nebbache n’a pas tardé à déplorer l’état des lieux. «C’est un véritable lourd fardeau pour la résolution des multiples problèmes du secteur», a-t-il constaté, avant d’expliquer que le problème majeur réside dans la corruption qui mine ce secteur. «La corruption dans ce secteur est horrible, affectant gravement son développement », souligne notre interlocuteur. En ce qui concerne le quota d’importation (plafonné) des kits de montage CKD/SKD, cet expert cible la ministre de l’Industrie et des Mines. «Cela fait une semaine que l’État a bloqué, pour le moment, l’exécution de cette décision », affirmant que « la décision initiée par l’actuelle ministre de l’Industrie et de Mines, Djamila Tamazirt, est justifiée par le fait que le secrétaire général du ministère n’était pas nommé par un décret présidentiel», a-t-il dit. D’autre part, Nebbache a fait savoir que « le mystère entoure toujours le dossier de la construction automobile et qu’aucune solution n’est proposée pour refonder cette activité sur de bonnes bases». Preuve en est, ajoute-t-il, le dossier de l’importation des véhicules d’occasion, dont le gouvernement s’affaire à décider des procédures juridiques pour permettre aux particuliers l’acquisition de ce produit. «À ma connaissance, une rencontre a eu lieu ces derniers jours, et que la proposition d’autoriser l’importation des véhicules de moins de cinq ans au lieu de trois ans, a été fortement sollicitée par les différents acteurs responsables de ce dossier», tout en expliquant que « la valeur d’un véhicule de moins 5 ans chute dans le marché d’automobile européen, comme elle peut descendre sous la barre de 60 %, alors qu’un véhicule de moins de trois ans, sa valeur reste plus au moins importante pour les gens qui souhaitent importer un véhicule d’occasion », a-t-il affirmé.
Med Wali  

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