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VIOLATION DES DROITS DES PRISONNIERS PALESTINIENS : Les chiffres qui accablent l’entité sioniste

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Les institutions des affaires des prisonniers (la commission des prisonniers et ex-prisonniers, le club du prisonnier Addamer et le centre d’informations de Wadi Hilweh) ont affirmé que les autorités de l’occupation maintiennent en détention 4900 prisonniers, dont 31 femmes et 160 enfants âgés moins de 18 ans, ainsi que plus de 1000 détenus administratifs, y compris 6 enfants et deux prisonnières (Raghad Al-Fani et Rawda Abu Ajamiya).
Dans un rapport publié, à l’occasion de la journée du prisonnier palestinien qui marque demain lundi, le 17 avril, les institutions ont souligné que les autorités de l’occupation développent leurs moyens et renforcent leurs violations contre le prisonnier palestinien, sapant toute forme de lutte. 23 prisonniers sont écroués d’avant les accords d’Oslo, dont le prisonnier le plus ancien, Mohammed Al-Tus qui est détenu depuis 1985, ainsi que 11 autres prisonniers ont été libérés lors d’accord d’échange des prisonniers en 2011, mais l’occupation les ont arrêtés de nouveau en 2014. En outre, 554 prisonniers ont été condamnés à des perpétuités à vie, mentionnant que le prisonnier Abdallah Al-Barghouthi a été condamné à 67 perpétuités. Tandis que les corps de 12 martyrs prisonniers sont toujours détenus chez l’occupation. Plus de 700 prisonniers souffrent des maladies critiques et ont besoin du suivi médical intensif, y compris 24 prisonniers qui atteints de cancer et de différents types de tumeurs. Depuis le début de l’année, les institutions spéciales aux affaires des prisonniers ont enregistré près de 2 300 arrestations, les arrestations constituent les politiques les plus constantes et les plus systématiques visant toutes les catégories de la société palestinienne. Le nombre d’enfants arrêtés depuis le début de l’année s’élève à plus de 350 dont la majorité de Jérusalem, tandis que le nombre de femmes et de filles arrêtées s’élève à 40. Le taux d’arrestations à Jérusalem est le plus élevé par rapport aux autres gouvernements de la Cisjordanie, où les arrestations ont dépassé l’an dernier plus de 3000 cas sur 7000 arrestations de tout le territoire palestinien. Le rythme des arrestations élevées n’a pratiquement pas cessé depuis le début de l’année, où plus de 1200 arrestations ont été enregistrées à Jérusalem et dans ses localités, ainsi que des arrestations, des impositions à la résidence surveillée, des éloignements, des amendes exorbitantes, la démolition de maisons, la saisie des fonds des familles de prisonniers dans les prisons de l’occupation et des ex-prisonniers, dans le but de lutter contre l’existence palestinienne et le déplacement des habitants autochtones de Jérusalem. Le système d’occupation s’est intensifié à tous les niveaux pour cibler les prisonniers, à travers plusieurs outils, dont : l’adoption de lois et de législations racistes touchant la vie des prisonniers et de leurs familles, et le plus remarquable d’entre eux : le projet de loi sur l’exécution des prisonniers qui ont mené des opérations de résistance contre l’occupation, en plus de la loi sur la révocation de la nationalité et de la citoyenneté des territoires occupés en 1948. Cette législation n’était pas la première, mais l’occupation avait légalisé au fil des ans une série de lois racistes graves, ciblant les prisonniers.
En ce qui concerne la réalité des prisonniers dans les prisons de l’occupation, les autorités de l’occupation et l’administration pénitentiaire ont continué à mettre en œuvre leurs politiques stables et systématiques à l’égard des prisonniers et des prisonnières, y compris les enfants, et en particulier le crime de négligence médicale (le meurtre lent), qui constitue aujourd’hui le plus important de ces crimes. Plus de 700 prisonniers, dont 24 malades de cancer, souffrent de la négligence médicale délibérée. Le prisonnier Walid Duqa, est l’un des cas les plus critiques, il est écroué depuis 37 ans dans les geôles de l’occupation, il souffre de négligence médicale, il est atteint du cancer et il souffre récemment d’une détérioration grave de son état de santé.
M. Seghilani

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