UN REPORTER DANS LA FOULE : Nos cancéreux et le geste présidentiel

Cette semaine, nos malades du cancer ont eu droit à un plus de joie de vivre. Le président Tebboune a eu un geste envers eux. Un geste qui n’est pas passé inaperçu…
Ce n’est pas la première fois. Même assis sur le fauteuil « de braises » comme qualifiait la fonction présidentielle son prédécesseur, le président Tebboune reste toujours bienveillant envers ceux qui souffrent. Hier c’était les algériens vivants dans « les zones d’ombre ». C’était les enfants parcourant à pieds des kilomètres sous la neige pour rejoindre leur école. C’était leur galette grignotée en guise de déjeuner froid à la porte de l’école sans cantine. Tous ces « points noirs » et d’autres conditions de vie (routes, eau, électricité, gaz etc.) des familles de ces enfants est en passe, aujourd’hui, de relever du passé.
Tebboune y a mis fin. Le suivi dure depuis des années. C’est dire la réelle volonté d’effacer des souffrances. Hier c’était aussi le lourd cartable des écoliers, de tous les petits écoliers algériens qu’il fallait alléger en le remplaçant par une tablette fournie par l’État. La décision est présidentielle. Hier également c’était les transferts à l’étranger de malades algériens (artistes désargentés, citoyens souffrant de pathologies graves,…) totalement pris en charge. L’empathie de Tebboune est toujours présente. Toutes les victimes d’inondations, de feux de forêts ou autres calamités naturelles ont toujours vu leurs peines atténuées par les décisions du Président d’indemnisations inespérées sachant que dans les pays les plus avancés, les citoyens se protègent individuellement par les souscriptions d’assurances.
Tous ces rappels pour mesurer le côté humain qui a toujours prévalu chez notre président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dont il ne s’est jamais départi malgré ses lourdes charges qui auraient endurci plus d’un. Ceci dit, le geste présidentiel de cette semaine envers nos cancéreux est inédit dans le monde. Ceux qui se souviennent du combat mené par Barack Obama en 2010 pour introduire aux États-Unis la couverture médicale universelle (Obamacare) qui n’est que la possibilité de souscrire une assurance maladie privée, comprendront mieux l’humanité du geste de notre Président. Ce dernier a décidé, dimanche dernier, « d’assurer une prise en charge entière et immédiate des cancéreux ne bénéficiant pas d’une assurance sociale, sans qu’ils aient à accomplir de mesures administratives au préalables ».
Un peu plus tard, le président, le professeur Adda Bounedjar, de la commission fraîchement installée par le président de la République, a expliqué à la télé les modalités de cette décision. Il suffit, selon lui, d’un écrit de l’oncologue du patient, témoignant de la présence de la maladie pour que sa wilaya de résidence lui délivre une carte véritable sésame anti soucis. Sans aucune autre formalité. Et si l’on a à l’esprit l’affirmation des médecins qui rappellent que 50% de la guérison chez un malade provient de la qualité de la prise en charge, on mesure l’ampleur et la portée de ce geste humanitaire de Tebboune. Sur ce, prompt rétablissement à tous les malades !
Zouhir Mebarki