Un film d’animation français sur le massacre de manifestants algériens commis par la police française, à Paris en 1961, moins d’un an avant l’indépendance de l’Algérie, 5 juillet 1962, et occulté pendant des décennies par les autorités françaises, a été récompensé jeudi lors de la cérémonie des Oscars étudiants à Los Angeles. Le court-métrage « Les Larmes de la Seine » dissèque la répression policière sanglante de la manifestation du 17 octobre 1961, qui a fait des centaines de morts, parmi eux, ceux jetés à la Seine et d’autres ayant succombé aux coups violents de la police française, sous l’autorité du préfet Maurice Papon. Le film a raflé une médaille de bronze lors de la cérémonie. « Nous avons voulu faire ce film pour mettre la lumière sur un événement bien trop méconnu en France, alors qu’il fait partie de notre histoire », ont expliqué les réalisateurs, Yanis Belaid, Eliott Benard et Nicolas Mayeur, trois étudiants de l’école Pôle 3D de Roubaix. « Nous serions heureux que cela donne envie aux gens d’en découvrir davantage, et de montrer notre façon de voir l’avenir sans oublier ce qui s’est passé », ont-ils ajouté en recevant leur prix. Le 17 octobre 1961, quelque 30.000 Algériens avaient manifesté pacifiquement à Paris contre le couvre-feu qui leur était imposé, par les autorités françaises, à l’appel du Front de libération nationale qui réclamait l’indépendance de l’Algérie. Les Oscars étudiants sont très suivis à Hollywood. Parmi les anciens lauréats figurent Spike Lee, Pete Docter (créateur de « Monstres & Cie » et « Là-haut »), Robert Zemeckis (réalisateur de « Retour vers le futur »), et Cary Fukunaga (réalisateur de »Mourir peut attendre ». La cérémonie des Oscars aura lieu le 12 mars.
67 étudiantes victimes d’intoxication alimentaire à Mostaganem
Pas moins de 67 étudiantes universitaires ont contracté une intoxication alimentaire collective à Mostaganem, a fait savoir, la direction du Centre hospitalier universitaire (CHU) « Dr Boumediene Bensmaine » du chef-lieu de wilaya. Le directeur du CHU par intérim, Mouloud Naim a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que le service des urgences médico-chirurgicales a accueilli des cas d’intoxication alimentaire, d’autres présentant des signes douteux et d’autres traumatisés, soit un total de 67 cas, assurant que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour leur prise en charge. Le même responsable a souligné qu’un grand nombre de ces cas admis au CHU sont des étudiantes résidant au campus universitaire de 2000 lits pour filles à Mostaganem, qui ont commencé à quitter le CHU après avoir reçu les soins nécessaires, ajoutant qu’aucun cas ne nécessite des soins intensifs.
Hécatombe routière à Médéa
Six personnes ont trouvé la mort et quatre autres ont été blessées dans un accident de la circulation impliquant plusieurs véhicules, survenu jeudi soir, sur un tronçon routier desservant la localité de Saneg, au sud de Médéa, selon la Protection civile. L’accident qui s’est produit vers 22 h00, sur la route nationale N 1, au lieu-dit « Ain-Sbaa », commune de Saneg, a fait six morts et quatre blessés graves, suite à une collision frontale entre un camion -poids lourd- et plusieurs véhicules légers, a indiqué la même source. Les blessés, qui se trouvent dans un état critique, sont pris en charge au niveau de l’hôpital de Ksar-el-Boukhari, a-t-on ajouté.
Greenpeace dénonce l’impact néfaste des vols en jets privés sur le climat
L’organisation environnementale Greenpeace a dénoncé l’impact climatique de la forte augmentation du nombre de vols en jets privés depuis les aéroports néerlandais, plaidant pour leur interdiction. Au cours des neuf premiers mois de 2022, quelque 16.147 vols privés ont été effectués depuis et vers les aéroports de Schiphol et Rotterdam, soit plus de vols privés que pendant toute l’année 2019, avant la pandémie, a démontré Greenpeace dans une étude. Cette utilisation de plus en plus fréquente de ce transport de luxe est responsable d’émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles de près de 40.000 voitures par an. « Nous sommes choqués qu’en période de crise climatique, un certain groupe ait commencé à voler non pas moins mais plus dans des jets privés qui sont les plus polluants », a déclaré Dewi Zloch, experte en climat et énergie chez Greenpeace Pays-Bas. « Il faut arrêter ça, nous plaidons donc pour l’interdiction des vols privés », a-t-elle ajouté, citée dans un communiqué. L’étude menée par le groupe de réflexion environnemental néerlandais CE Delft a également montré qu’un vol privé sur trois au départ de Schiphol ou de l’aéroport de La Haye-Rotterdam était utilisé pour des trajets inférieurs à 500 kilomètres. « Les destinations populaires incluent Paris et même Anvers, des villes facilement accessibles en train », a ajouté Greenpeace dans un communiqué.
Des millions de britanniques se privent de repas
Des millions de Britanniques sautent des repas à cause de la flambée des coûts au Royaume-Uni, notamment ceux de l’alimentation qui ont poussé l’inflation au-dessus de 10% le mois dernier dans le pays, indique un sondage de Which? publié jeudi. La moitié des ménages britanniques réduisent le nombre de leurs repas, écrit Which?, selon les résultats d’un sondage mené auprès de près de 3.000 personnes. Une proportion similaire dit trouver difficile de manger sainement comparé à avant la crise, et opte pour des plats déjà cuisinés pour réduire leur utilisation du gaz ou de l’électricité. Quatre-vingts pour cent des personnes interrogées disent éprouver des difficultés financières. Beaucoup se privent dorénavant de toutes gourmandises pour n’acheter que l’essentiel. L’association britannique de défense des consommateurs avait déjà averti mercredi que des millions de ménages britanniques risquaient aussi de se retrouver dans la pauvreté énergétique et donc ne pouvoir se chauffer adéquatement cet hiver, après que le nouveau ministre des Finances a considérablement raccourci la durée d’un plafonnement des factures énergétiques.
Elon Musk veut licencier les trois quarts des salariés de Twitter
Elon Musk a prévu de licencier quasiment 75% des 7.500 employés de Twitter s’il réussit à racheter le réseau social, d’après des informations publiées jeudi par le Washington Post. Le patron de Tesla et SpaceX a indiqué à des investisseurs potentiels qu’il entend réduire l’entreprise à quelques 2.000 salariés, selon le quotidien américain. Le multimilliardaire est a priori sur le point de racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars, après des mois de rebondissements économiques et judiciaires. Mais même si Elon Musk échouait à acquérir Twitter, la plateforme prévoit de toute façon de remercier près d’un quart du personnel d’ici la fin 2023, selon les sources du Washington Post. Le multimilliardaire avait fait une offre d’acquisition acceptée par le conseil d’administration du groupe fin avril, affirmant alors que sa priorité n’était pas la rentabilité mais la défense de la liberté d’expression. Il avait ensuite cherché à s’extraire unilatéralement de l’accord, accusant l’entreprise de lui avoir menti sur sa lutte contre les comptes automatisés et spams. Twitter a porté plaint e début juillet, et Elon Musk a finalement assuré au début du mois que la transaction allait vraiment avoir lieu. La juge a ajourné le procès qui aurait dû avoir lieu cette semaine, et donné aux deux parties jusqu’au 28 octobre pour conclure un nouvel accord.
Un séisme de 5,1 frappe le large de Fukushima
Un séisme d’une magnitude de 5,1 a frappé hier le large de la préfecture de Fukushima, dans le nord-est du Japon, a indiqué l’agence météorologique locale, bien qu’aucune alerte au tsunami n’ait été émise. Selon l’Agence météorologique japonaise (JMA), la secousse, qui s’est produite à 15h19( heure locale), était centrée au large avec un épicentre localisé à 37,4 degrés de latitude nord et à 141,3 degrés de longitude est. L’agence a également précisé que le séisme s’était produit à une profondeur de 30 km. Le tremblement de terre a enregistré une intensité inférieure à 5 sur l’échelle d’intensité sismique japonaise qui culmine à 7 dans certaines zones de la préfecture de Fukushima, selon le JMA.