Dix (10) kilos de cannabis ont été saisis par les services de la police judiciaire de Fouka (Tipasa) qui ont procédé à l’interpellation de quatre individus pour trafic de drogues, a-t-on indiqué jeudi dans un communiqué de la sûreté de wilaya. Selon le document, les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) de Fouka ont mis un terme aux activités d’un groupe criminel organisé spécialisé dans le trafic de drogues sur l’axe Alger/Tipasa, après l’exploitation de renseignements portant sur une tentative de ce réseau de transporter une quantité considérable de drogues. Une souricière, dressée par les éléments de la BMPJ de Fouka sur l’axe Alger/Tipasa, a permis d’interpeller trois individus dont une femme, à bord d’un véhicule touristique, dans lequel a été découverte une « quantité considérable » de cannabis, a-t-on précisé. La poursuite des investigations dans cette affaire a permis l’arrestation d’un quatrième complice, avec la saisie, en son domicile, d’une autre quantité « importante » de cannabis, portant ainsi le total de la quantité de drogue saisie à 100 plaquettes, équivalant à 10 kilos de cannabis. Une procédure judiciaire pour « possession, stockage et transport de drogues en vue d’un trafic illicite au sein d’un groupe criminel organisé » et « faux et usage de faux dans des documents officiels », a été instruite contre les quatre suspects qui ont été déférés devant le parquet territorialement compétent, a-t-on signalé.
Cinq morts et 361 blessés sur les routes en une semaine
Cinq (5) personnes ont trouvé la mort et 361 autres ont été blessées dans 311 accidents de la circulation survenus en zones urbaines durant la période allant du 29 mars au 4 avril, a indiqué, jeudi, un communiqué des services de la Sûreté nationale.
Par rapport aux statistiques établies la semaine dernière, le bilan fait état d’une baisse du nombre d’accidents (-11), d’une baisse du nombre de blessés (-34). Le nombre de morts est le même que celui de la semaine dernière, a précisé la même source. Le facteur humain reste la principale cause de ces accidents (96%) qui surviennent en raison du non respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse et du manque de concentration au volant, et de l’état des véhicules, selon les données de la Sûreté nationale.
Appelant les usagers de la route à la prudence et au respect du code de la route, la Direction générale de la Sûreté nationale rappelle les numéros vert 1548 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24.
L’utilisation des réseaux sociaux par les enfants a augmenté de 88 % en Tunisie
Le président de l’Association tunisienne pour la protection des enfants et des jeunes contre les dangers cybernétiques, Mohamed Ben Noôman, a indiqué jeudi que l’utilisation des réseaux sociaux par les enfants âgés de 13 à 17 ans a augmenté de 88 % au cours de la période entre 2019 et 2022. Dans une déclaration à l’Agence de presse tunisienne TAP, il a expliqué que « les statistiques publiées par l’association sur sa page officielle « Facebook » sont le résultat d’une étude menée par un bureau d’études tunisien au cours du premier trimestre de cette année sur l’utilisation de « Instagram » et « Facebook » par les différents groupes d’âge ». Il a souligné que la catégorie concernée par ces statistiques sont les enfants de la tranche d’âge de 13 à 17 ans, et leur nombre est actuellement de plus de 500 000 utilisateurs. Il a, à cet effet, appelé à l’élaboration d’une stratégie nationale pour protéger les enfants du cybermonde et d’un texte juridique la réglementant, face aux menaces et aux risques qu’il peut représenter pour les enfants et les jeunes. Il a, également, appelé à imposer un contrôle sur l’utilisation de l’espace virtuel par ce groupe et à l’encadrer. La stratégie nationale devrait, selon lui, impliquer tous les ministères concernés et la société civile. Il a estimé que de nombreux dangers menacent l’enfance dans le cybermonde, notamment le discours de haine, en plus des dangers d’embrigadement pour le compte de réseaux terroristes et de la migration irrégulière.
Plus de 5 tonnes de cocaïne saisies sur un bateau de pêche au Cap-Vert
La police capverdienne a annoncé mercredi soir avoir saisi avec le concours d’agents américains plus de cinq tonnes de cocaïne en mer à bord d’un bateau de pêche en provenance du Brésil, ainsi que l’interpellation de cinq Brésiliens et deux Monténégrins. Il s’agit d’une des plus importantes saisies de drogue opérées par les services de police de cet archipel de l’Atlantique, au large des côtes africaines. En janvier 2019, 9 570 kg de cocaïne avaient été découverts dans le port de la capitale Praia à bord d’un bâtiment battant pavillon panaméen parti d’Amérique du Sud pour le Maroc. Les côtes ouest-africaines sont connues pour être une importante voie de transit de la cocaïne en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Le Cap-Vert est vulnérable du fait de sa géographie et de l’étendue des eaux à surveiller avec des moyens limités. Cette fois, ce sont 5 668 kilos de cocaïne qui ont été interceptés en mer. « L’opération a eu lieu le 1er avril, après une approche en haute mer sur des soupçons de trafic international de drogue », a expliqué mercredi soir devant des journalistes le directeur de la police judiciaire capverdienne, Ricardo Gonçalves. « Sous la juridiction des autorités capverdiennes, la police des États-Unis d’Amérique et du Cap Vert ont embarqué, inspecté le bateau de pêche et procédé à la saisie de 5 668 kilos de cocaïne », a-t-il ajouté. Outre les services capverdiens, l’opération a impliqué les services américains de lutte contre la drogue, la Marine américaine, la police fédérale brésilienne ainsi que la National Crime Agency du Royaume-Uni, a-t-il indiqué.
Salvador : l’Unicef demande de ne pas emprisonner les enfants recrutés par les gangs
L’Unicef s’inquiète jeudi dans un communiqué du recrutement d’enfants et adolescents par les « maras », les bandes criminelles au Salvador, mais les « emprisonner n’est pas la solution », avertit l’agence de l’ONU pour la protection des enfants. « Avec les récents changements dans la loi pénale des mineurs (du Salvador) les enfants et adolescents entre 12 et 15 ans condamnés pour un crime commis dans le cadre d’un groupe délictuel encourent jusqu’à 10 ans de prison. A partir de 16 ans ils encourent des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison », rappelle l’Unicef. Les mineurs peuvent aussi être placé en détention jusqu’à leur jugement. « Aucune des ces mesures n’est conforme aux dispositions de la Convention sur les droits de l’enfant, à laquelle le Salvador a adhéré », avertit l’Unicef. « Les mesures punitives, à elles seules, n’apporteront pas de solution à la violence des gangs », souligne l’agence onusienne en demandant « instamment au gouvernement du Salvador de revoir les changements apportés à loi pénale pour les mineurs ». Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a exprimé mardi « la profonde préoccupation » de l’organisation « en raison de la série de mesures adoptées récemment au Salvador » dans le cadre de la lutte contre les « maras ». Le président Nayib Bukele s’est félicité jeudi de l’arrestation de « 7 467 bandits » depuis le début de l’offensive contre les maras il y a 12 jours. Après une série de 87 meurtres entre les 25 et 27 mars, le Parlement a approuvé dans la foulée l’instauration de l’état d’urgence pour un mois. Il permet les arrestations sans mandat de membres présumés de maras, principalement ceux de la Mara Salvatrucha et du Barrio 18, qui comptent quelque 70 000 membres au Salvador. Le Parlement à majorité présidentielle a par ailleurs modifié récemment le code pénal pour faire passer de neuf à 45 ans de prison la peine maximale pour les chefs de gang.
Secousse tellurique de magnitude 3,3 à Mascara
Une secousse tellurique de magnitude 3,3 sur l’échelle de Richter a été enregistrée jeudi à 11h39 dans la wilaya de Mascara, a annoncé le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 3 km au sud-ouest de Hacine, a précisé le CRAAG dans un communiqué.