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Tentatives de médiation, par l’opposition, au blocage à l’APN : Toujours difficile de trouver un terrain d’entente

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Le groupe parlementaire du Mouvement El-Moustakbal s’est réuni, jeudi dernier, avec d’autres groupes de l’opposition dans une autre tentative de résoudre le conflit entre le président de l’APN et le groupe parlementaire (FLN) qui mène la fronde avec les autres groupes de l’allégeance. Au centre du ce bras de fer : la volonté des députés de la majorité de faire partir, à tout prix, Saïd Bouhadja, qui, lui, ne compte pas accepter une démission par la contrainte. Le président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a offert à Bouhadja et aux députés demandant son départ que l’Assemblée reprenne son courant normal. Cependant, après le vote de la loi de finances, le président de l’APN doit attendre trois mois pour, soit démissionner, soit reléguer ses prérogatives de gestion des séances plénières à un vice-président jusqu’à l’aboutissement des négociations sur son sort. «Ces idées ont reçu une bonne impression de la part de Bouhadja, en attentant la réponse des députés de la majorité. Et ce, compte tenu que le président Bouhadja ne s’accroche pas à son poste, mais refuse la manière avec laquelle on le pousse au départ», a-t-il déclaré, jeudi, à des journalistes. «Quant à l’issue de cette initiative de médiation, nous nous attendions à un écho favorable de la part des présidents des partis de l’allégeance (Ould Abbès, Ouyahia, Ghoul, Benyounès). Nous avons également adressé des correspondances aux présidents des partis de l’opposition, car ils sont, eux aussi, concernés par la crise après le gel des activités de l’Assemblée. Au départ, des députés de l’allégeance ont montré des impressions favorables», poursuit Sahli. Dans l’autre camp, la réaction du président du groupe parlementaire du FLN, Mouaâdh Bouchareb, ne semble pas traduire l’optimisme de Sahli. «Cette médiation, dont on entend ça et là, on en a rien vu. Et jusqu’à maintenant, il n’y a que les médias qui parlent de cette initiative», a déclaré Bouchareb. Il ajoute : «la seule initiative existant réellement au sein de l’Assemblée est celle des groupes de l’allégeance et des indépendants qui se sont alliés pour retirer la confiance au président de l’APN pour exiger sa démission. Pour nous, aucune autre initiative n’existe à part celle-ci». Pour Bouchareb, la question serait alors de savoir si les médiations proposées par l’opposition portent comme finalité le départ de Bouhadja, ou non. «Les députés qui ont signé la pétition de retrait de confiance n’ont exprimé qu’une seule volonté : la démission de Bouhadja, conformément à la Constitution. Nous sommes toujours sur notre position pour qu’en fin de compte cette démission se concrétise», insiste Bouchareb, qui reste en effet «optimiste» quant à obtenir le départ de Bouhadja «dans les toutes prochaines journées». Il faut souligner que l’initiative de médiation à cette crise ouverte ne fait même pas l’unanimité chez les groupes d’opposition. Le MSP s’est fendu d’un communiqué, mercredi dernier, où il précise «prendre sa distance» de ce conflit. Le FFS, pour sa part, refuse de commenter cette crise sous prétexte que son groupe à l’Assemblée avait boycotté la séance de vote sur Bouhadja comme président de l’APN suite aux législatives de 2017.
H. M.

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