Le rapport concernant le suivi de la mise en œuvre des termes du Plan national de relance économique et sociale, élaboré par le CNESE dans un volume de 400 pages, est désormais entre les mains du président de la République.
Mis en veilleuse depuis les années de règne de l’ex-président déchu, le Conseil national économique, social et environnemental (ex-CNES) semble retrouver peu à peu sa mission d’organe consultatif, à la faveur de sa réhabilitation et du renforcement de ses prérogatives dans les réformes initiées par l’actuel locataire du palais d’El Mouradia.
C’est ainsi que le CNESE dirigé par Rédha Tir a fait son baptême du feu lors de la conférence nationale de relance économique et sociale, organisée les 18 et 19 août 2020. Lors de cette rencontre, qui a fait participer les intervenants dans le domaine, à savoir les opérateurs économiques d’un côté et les partenaires sociaux de l’autre, ainsi que les représentants des institutions et responsables de l’État à tous les niveaux d’activité, le président Tebboune a décliné les grands axes du Plan de relance économique et social.
À l’issue de cette conférence, les participants étaient sortis avec des recommandations issues des différents ateliers qui ont traité des aspects pratiques de la mise en œuvre du Plan de relance. Depuis lors, quoique la crise sanitaire ait retardé beaucoup de chantiers à travers le pays, le CNESE, qui a gardé l’œil sur tout ce qui a été réalisé et même ce qui ne l’a pas été, a remis ses conclusions portant sur le niveau d’exécution des recommandations issues de la conférence de l’été dernier.
Ainsi, nous apprend hier un communiqué de l’institution de Reda Tir, le CNESE a transmis, jeudi passé, au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « un rapport portant sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la conférence nationale sur la relance économique, tenue les 18 et 19 août 2020 ».
Auparavant, rappelle la même source, le CNESE avait récemment tenu des rencontres ponctuées de débats avec les représentants des départements ministériels et les institutions de l’État, lesquelles se sont penchées sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations et les déclinaisons en termes pratiques liées aux mesures d’urgence et de court terme à fin 2021.
Vers la fin de l’année déjà, le CNESE, explique le communiqué, avait procédé à une évaluation initiale des recommandations de la conférence sur la relance, dont le rapport préliminaire a été transmis au chef de l’État en février dernier.
Farid Guellil