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SUCCÈS TOTAL DE LA 17ÈME CONFERENCE DE L’UP-OCI : L’Algérie, ce « grand frère » rassembleur

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Les satisfactions ont fusé de partout lundi soir, à l’issue des travaux de la 17e Conférence de l’UPCI. À commencer par le président de l’APN, Brahim Boughali, qui n’a pas manqué de saluer l’apport considérable du président Tebboune, dans la réussite des travaux, par son « attachement et appui » aux questions du monde musulman.

Pour le président du Parlement algérien, nul doute que le « poids et le rôle central de l’Algérie et son expérience dans le règlement des conflits par voies pacifiques, ont permis d’insuffler une forte dynamique au monde musulman et régler certains dossiers en suspens ». À ce juste titre, Boughali a déclaré que désormais, l’Algérie « s’emploiera à élaborer une feuille de route et à mettre en œuvre les conclusions de cette session, notamment les propositions constructives du président de la République », insistant sur la nécessité de « renforcer le soutien » à la cause palestinienne et de « permettre à la Palestine d’obtenir la qualité de membre à part entière aux Nations unies ». Boughali a ainsi appelé les parlementaires « à se mobiliser pour défendre et soutenir la cause palestinienne dans diverses instances parlementaires régionales et internationales ». À cette occasion, M. Boughali a appelé les peuples musulmans à « mettre en avant la véritable image de l’Islam fondé sur la modération et le juste-milieu ». Des appréciations de la part du président de l’APN, précédée dans la soirée de lundi, par des déclarations concordantes, du président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil. Ce dernier a en effet insisté, lors de sa rencontre avec le président de la Grande Assemblée nationale de Turquie, Mustafa Sentop, sur « la nécessité de conjuguer les efforts du Monde musulman pour définir les priorités afin de faire face aux défis inédits », précisant au passage que « l’Algérie, étant la présidente actuelle de l’UPCI adoptera le message du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune adressé dimanche aux conférenciers comme feuille de route ». Dans son discours en présence de son homologue turque, Goudjil a affirmé que « l’Algérie soutiendra la Palestine jusqu’à la libération et l’établissement d’un État palestinien indépendant avec El-Qods comme capitale », tout en rappelant que « la doctrine de la diplomatie algérienne n’accepte aucune ingérence dans ses affaires, choisissant toujours le dialogue pour surmonter les divergences politiques ».

La déclaration d’Alger adoptée
Les travaux de la 17e session de la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI, se sont clôturés lundi soir par l’adoption de la Déclaration d’Alger, qui comporte une vingtaine de recommandations. En tête de ces résolutions, « le soutien indéfectible à la cause palestinienne et la préservation d’El-Qods ainsi que leur soutien au peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes intangibles, son droit à l’autodétermination et son droit au retour à sa terre ». Une perception que les participants aux travaux ont partagé à l’unanimité, en insistant sur l’importance de « l’obtention, par la Palestine de la qualité de membre à part entière, au sein de l’ONU tout en rappelant la résolution adoptée par l’Assemblée générale (AG) de l’ONU appelant la Cour internationale de justice à émettre un avis consultatif sur l’occupation sioniste ». Pour les présidents des différents Parlements membres de l’Union, « l’arrêt immédiat de la violation par les sionistes au droit international, la levée de l’embargo imposé à Ghaza ainsi que la suspension de toutes les activités expansionnistes mettant fin à l’oppression exercée contre les civiles palestiniens », est une logique indéniable. Outre la cause palestinienne, les présents au CIC, dimanche et lundi, ont souligné, à travers le document adopté, « l’importance de renforcer l’action commune pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui guettent la paix et la sécurité mondiales », en mettant l’accent sur le « respect des spécificités culturelles et civilisationnelles de chaque société et au rejet de tout comportement ou pratiques étrangers ».
Toujours à travers la Déclaration d’Alger, l’UPCI a « condamné vigoureusement les actes de profanation d’exemplaires du Saint Coran en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas », qui constituent « un crime abject contre les lieux saints des musulmans sous couvert de la liberté d’expression ». Outre plusieurs résolutions concernant la crise des réfugiés et des migrants, le développement durable et la lutte contre les changements climatiques, les participants ont appelé à « la prise en charge des préoccupations des pays en voie de développement impactés par les conséquences négatives des changements climatiques, notamment à travers l’appui financier et technique adéquat et suffisant fourni par les pays développés ». Enfin, le document a annoncé le « lancement d’une stratégie de coopération entre les pays membres en matière de sécurité cybernétique pour renforcer la sécurité intellectuelle des pays du monde musulman », ainsi que « la création d’un Centre des études et recherches sur l’immunité intellectuelle musulmane en Algérie avec pour mission « la protection du legs intellectuel musulman contre toute atteinte ciblant ses fondements ou visant à remettre en cause ses bases solides ».

Les décisions du président Tebboune approuvées
L’objectif de consolider le dialogue, l’action et la solidarité entre les Etats du monde musulman, est une vision qui a été grandement salué par bon nombre d’officiels étrangers ayant participé aux travaux de la Conférence d’Alger. A l’instar du président du Conseil national de transition de la République de Guinée, Dansa Kourouma, lequel a indiqué que « la Guinée soutient les propositions du président Tebboune, notamment celle relative à la création d’un Comité de sages pour contribuer à la résolution des problèmes du monde musulman, par le dialogue, étant un moyen pacifique et civilisationnel ». Même appréciation de la part du représentant du mouvement palestinien Hamas, Mohamed Othman, qui a affirmé que les propositions du Président Tebboune reflètent « la voix de la sagesse en vue de résoudre les conflits dans le monde musulman par le dialogue », mettant l’accent sur la nécessité d’ «appliquer sur le terrain ces propositions, en vue d’unifier les rangs des Musulmans ». Mohamed Othman a souligné que les propositions du Président de la République « servent l’unité du monde musulman et consolident les valeurs de solidarité en vue de relever les défis actuels ». De son côté, le membre du conseil de la Choura du Sultanat d’Oman, Cheïkh Mansour bin Zahir Al Hajri, a quant à lui salué les propositions du Président de la République, notamment celle relative à « la création d’un centre de recherche pour le renforcement de l’immunité intellectuelle face aux mutations effrénées du numérique », relevant que cette proposition « sert l’unité du monde musulman et permet de lutter contre les idées extrémistes que plusieurs parties tentent d’introduire dans notre monde musulman ». Le parlementaire omanais a estimé qu’un tel centre contribuerait à « lutter contre les idées intruses » et à « immuniser la jeunesse musulmane », saluant la disposition de l’Algérie à l’abriter. « Cela participe de la générosité algérienne à servir les causes du monde arabe et musulman », a-t-il souligné. Une ambition partagée par Mohamed Yazid Benhamouda, en sa qualité de membre du comité exécutif de l’UPCI, qui a, pour sa part, réitéré la disposition de l’Algérie d’accueillir, également, sur son sol, un centre ambitieux de recherches pour l’immunité de la pensée islamique, en vue de protéger le patrimoine intellectuel islamique de toutes tentatives d’infiltration visant à remettre en cause ses bases solides.
Hamid Si Ahmed

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