Plusieurs villes et capitales à travers le monde ont été le théâtre de manifestations massives en soutien au peuple palestinien et pour condamner l’agression sioniste contre la bande de Ghaza.
Des milliers de personnes ont participé à ces manifestations dans des villes telles que Copenhague au Danemark, Aarhus, Genève en Suisse, Milan en Italie, Stuttgart et Berlin en Allemagne, Londres et Manchester au Royaume-Uni, ainsi que Göteborg, Malmö et Uppsala en Suède. L’objectif de ces manifestations était d’exprimer un soutien solidaire au peuple palestinien et de demander un cessez-le-feu immédiat ainsi que l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza, selon Wafa. Les participants ont brandi des drapeaux palestiniens et des banderoles dénonçant les crimes perpétrés par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien. Ils ont également appelé à mettre fin à la politique de deux poids, deux mesures et à engager des actions en justice contre l’entité sioniste pour ses massacres, notamment contre les enfants, condamnant ainsi le génocide dans la bande de Ghaza.
3 500 personnes à Barcelone
Environ 3500 personnes se sont réunies au cœur de Barcelone sous la bannière “Stop au génocide à Ghaza”, exprimant ainsi leur solidarité avec les Palestiniens et appelant à la cessation des attaques d’Israël dans la bande de Ghaza, selon le journal espagnol « El Español ».
Le journal a également rapporté que l’organisation de soutien aux Palestiniens, « Communautés palestiniennes de Catalogne », qui a initié cette marche, a appelé le gouvernement à rompre les relations avec Israël. Barcelone a rejoint ces manifestations qui ont débuté aux jardins de Girona, où des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de Catalogne, arborant les couleurs du drapeau palestinien. Des personnalités politiques ont également pris part à la manifestation, tel que le député Sumar Gerard Pesarillo, qui a demandé au Premier ministre espagnol Pedro Sánchez de mettre fin à la vente d’armes à Israël et de suspendre les relations avec les entreprises israéliennes impliquées dans le massacre, une demande également soutenue par l’ancienne maire de la ville Ada Colau. Pesarillo a ajouté : « Nous demandons à Pedro Sánchez d’écouter la société civile qui aspire à la paix et de soutenir ouvertement la flottille de la liberté, qui risque courageusement sa vie dans une démarche non violente pour briser le siège israélien sur la Palestine. » Par ailleurs, Laia Estrada, en tête de liste de l’Union et du Progrès lors des prochaines élections régionales du 12 mai, a appelé le gouvernement à se joindre à la majorité des nations qui soutiennent le peuple palestinien et à rompre les relations commerciales avec Israël. Estrada a affirmé lors des manifestations de soutien au peuple palestinien à Barcelone, capitale de la Catalogne, qu’il était impossible de coopérer avec des pays violant les droits de l’homme. Le gouvernement espagnol a également été pressé de rompre les relations avec Israël et de demander la restitution de tous les territoires occupés par l’armée israélienne à Ghaza.
Le gouvernement allemand appelé à retirer son soutien à Israël
Plusieurs villes allemandes ont été le théâtre de manifestations exprimant leur opposition à la guerre à Ghaza et à la violence infligée aux civils le weekend dernier. À Bonn, une manifestation d’une ampleur considérable a été organisée à l’initiative des forces de gauche, des coalitions palestiniennes, de la communauté palestinienne et de nombreux soutiens allemands et européens. La marche a traversé les rues de la ville, réunissant des Allemands et des Arabes portant des drapeaux palestiniens ainsi que des pancartes dénonçant la guerre. La présence policière était notable, reflétant une vigilance accrue. Ces manifestations attirent de plus en plus d’Allemands, notamment depuis le début des hostilités en octobre. Cela témoigne de la détermination croissante des Allemands à faire entendre leurs protestations malgré les obstacles juridiques et historiques.
Une participante allemande à la manifestation de Bonn a déclaré au journal « El-Qods Al-Arabi » : « Je suis ici pour faire entendre ma voix aux responsables. Je suis consternée par la position du gouvernement allemand sur la guerre à Ghaza et son soutien continu à Israël en lui fournissant des armes. Je condamne cette guerre, surtout compte tenu du nombre de victimes civiles. » Au cours d’une interview, un Allemand a interpellé un groupe de manifestants, leur demandant s’ils n’éprouvaient pas de honte à participer à la manifestation. En réponse, les manifestants ont souligné les pertes civiles à Ghaza et ont remis en question la perception de la réalité de l’interlocuteur. À Berlin, des centaines de personnes ont participé à une marche samedi pour demander l’arrêt des livraisons d’armes à Israël. Environ deux mille personnes se sont rassemblées sur la place de Potsdam pour protester contre les attaques israéliennes à Gaza et afficher leur solidarité avec la Palestine, avant de marcher jusqu’au siège du Parlement fédéral. La police a temporairement arrêté plusieurs manifestants pour des allégations de « chants incitatifs de certains manifestants contre le droit d’Israël à exister ». Pendant la marche, les manifestants ont scandé des slogans tels que : « L’Allemagne finance et Israël bombarde » et « Honte à vous » et « Pas d’armes pour Israël ». Certains manifestants portaient des pancartes disant : « Arrêtez de soutenir Israël avec mes impôts » et « Juifs, nous appelons à ne pas soutenir les armes pour le génocide ». D’autres villes comme Mayence, Francfort et Düsseldorf ont également été le théâtre de manifestations contre la guerre à Ghaza.
Sit-in prolongé à l’Université de Columbia
Depuis cinq jours consécutifs, des centaines d’étudiants et de militants de l’Université de Columbia maintiennent un sit-in ouvert au « Camp de solidarité de Ghaza » sur le campus de l’État de New York. Leur objectif est de manifester leur solidarité et de défendre les droits du peuple palestinien à la liberté et à l’indépendance. Ils exigent le désinvestissement de l’État occupant ainsi que la cessation de son soutien financier. Les étudiants ont annoncé leur intention de continuer leur sit-in à l’intérieur des tentes installées sur la place de l’université, malgré l’arrestation de dizaines d’entre eux par la police locale. En dehors du campus, des milliers de manifestants se sont également joints en solidarité avec les étudiants. Parallèlement, les étudiants de l’Université de Yale, dans le Connecticut, ont mis en place un camp similaire pour soutenir la protestation à l’Université de Columbia et condamner les arrestations arbitraires d’étudiants solidaires du peuple palestinien.
M. Seghilani
