Le Premier ministre, Noureddine Bedoui a annoncé, samedi à Alger, le dégel à titre exceptionnel de tous les projets de jeunes dans les wilayas du Sud. Lors d’une conférence nationale sur les start-up, M. Bedoui a fait part du « dégel à titre exceptionnel de tous les projets et activités créés par les jeunes porteurs de projets dans le cadre des dispositifs de soutien de l’État à la création de micro- entreprises dans les wilayas du Sud».
En outre, le Premier ministre a mis en avant «la nécessité de l’adaptation du système juridique et organisationnel aux nouveaux concepts des start-up» à travers l’intégration de certains domaines d’activité de start-up dans un cadre juridique spécifique en vue de leur approbation et protection juridique. M.Bedoui a rappelé «la large consultation au profit des jeunes entrepreneurs afin de définir le concept juridique des start-up et porteurs d’initiatives en tant que procédure s’inscrivant également dans le cadre des dispositions prises par le gouvernement dans ce cadre».
Rappelant que Tidjani Hassane Haddam, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a informé jeudi dernier, le dégel, à titre exceptionnel au profit des wilayas du Sud, toutes les activités créées dans le cadre des dispositifs d’appui à la création des microentreprises, précisant que cette décision «concerne les activités de transport, tous types confondus, et bien d’autres projets, et ce sur instruction du Premier ministre». Ainsi que, le ministre a cité «l’opacité qui caractérise la gestion des offres d’emploi de la part de certaines entreprises qui ne respectent pas l’obligation de passer par le canal de l’ANEM dans le cadre de la médiation» et «l’atermoiement dans l’annonce des listes définitives des opérations de sélection, entraînant souvent des protestations de la part des demandeurs d’emploi».
Par ailleurs, le ministre a appelé à accélérer l’élaboration de cartographies des activités disponibles dans chaque wilaya afin de définir les secteurs qui peuvent accueillir les projets d’investissement, et renforcer le rôle du contrôle, d’accompagnement et d’orientation pris en charge par les services de l’Inspection du travail, afin de veiller à l’application de la législation du travail, soulignant la nécessité « de faire participer la société civile en vue de contribuer, en tant que partenaire des instances publiques, dans le cadre des espaces de concertation».
À cette occasion, le ministre a affirmé que «les portes du dialogue avec le partenaire social restent ouvertes», dans l’objectif de dépasser les obstacles et trouver les solutions adéquates aux préoccupations des employés de l’ANEM.
Yousra Hamdi