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Skikda : Prise en charge de plus de 600 toxicomanes durant le 1er semestre de 2022

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Pas moins de 610 toxicomanes ont été pris en charge par le centre intermédiaire de soins en addictologie (CISA) de Skikda durant le 1er semestre de l’année 2022, a indiqué samedi la directrice du centre, Meriem Fadhel. La même responsable a estimé que ce chiffre est « très important » comparativement à la même période de l’année précédente, où 507 cas ont été pris en charge. L’âge des patients pris en charge varie entre 15 et 37 ans, a fait savoir la même responsable, soulignant que « le centre ne prend pas uniquement en charge les toxicomanes, mais aussi les alcooliques, les fumeurs ainsi que les téléphages ». Sur le nombre total des toxicomanes admis, 33 patients avaient une dépendance au cannabis, 107 aux psychotropes, alors que 457 cas étaient multi-consommateurs, outre deux (2) personnes dépendantes à l’alcool et 3 cas liés à l’addiction comportementale, 6 cas au tabac, un cas (1) lié à la consommation d’héroïne, et un cas d’une fille de 14 ans accro à l’inhalation de la colle. Le nombre de toxicomanes souhaitant bénéficier d’une assistance a augmenté grâce à « la prise de conscience chez les jeunes toxicomanes de la nécessité de se faire aider », a précisé la même source, soulignant l’importance du suivi psychologique du patient pour se libérer définitivement de la dépendance aux drogues pendant la période de traitement. Bien que le patient soit désintoxiqué, il pourra encore souffrir des refoulés psychologiques de la dépendance, a précisé Mme Fadhel, ajoutant que la période du traitement peut s’avérer « longue et peut atteindre plus d’un an dans certains cas, notamment chez un patient qui ne respecte pas les rendez-vous du suivi ». L’espérance de guérison constitue 50% du traitement, a expliqué la même responsable mettant l’accent sur la nécessité pour la société d’aider cette catégorie de patients. Mme Fadhel, qui est également psychologue, a considéré que le rôle de la famille consiste à éloigner le toxicomane de tout lieu ou souvenir ayant un lien à sa dépendance, en plus de le traiter comme une personne normale et de ne pas lui rappeler le passé. En dépit du manque de moyens, entre autres les lits de relaxation et des tests de toxicité au laboratoire du centre, le personnel médical tente autant que possible d’aider les patients qui s’y présentent quotidiennement et fait de grands efforts pour les libérer de la dépendance, a signalé la même source.

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