Parmi les points chauds qui seront retenus dans l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire de la FAF, prévu pour le 23 avril en cours, il y aura l’annulation du projet de construction de l’hôtel de l’instance fédérale.
En effet, le 22 mars 2017, soit 48h après l’élection de Kheireddine Zetchi à la tête de la FAF, ce dernier n’a pas caché son intention de repartir sur de nouvelles bases et de ne garder que les choses positives des œuvres de son prédécesseur. Parmi les choses qu’il avait depuis le début à cœur de changer, le fameux projet qui allait consommer une somme faramineuse des caisses bien renflouées à l’époque de la FAF. Le président sortant avait donné le coup d’envoi de la préparation de ce projet, au point d’en faire son cheval de bataille dans le but d’assurer un autofinancement à long terme de la fédération ; Raouraoua voulait marquer de son empreinte son passage, mais ce projet ne devrait pas voir le jour. En effet, Zetchi a prévu de l’annuler carrément et d’en utiliser l’argent pour construire quatre centres de formation régionaux.
Cependant, le fondateur du PAC sait pertinemment que cette procédure ne peut devenir légale que si l’assemblée générale cautionne cette option, étant donné que c’est cette même assemblée générale qui avait donné son accord pour l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour entamer son projet de réalisation d’un hôtel haut standing. La construction de cet hôtel 4 étoiles, et malgré tous les points positifs qui y sont liés et le confort financier qu’il aurait assuré n’a pas réussi à convaincre Zetchi qui voulait dans ses plans mettre les 730 milliards trouvés dans les caisses (et ailleurs) au service du développement du football. Seulement, un problème de taille risque de se poser au cas où l’AG du 23 avril donnerait son feu vert pour l’annulation du projet d’hôtel. En effet, dans ce cas précis, la FAF sera dans l’obligation de rembourser pas moins d’un millions de dollars à la Fifa. C’est cette dernière qui a déboursé justement cette somme pour la réalisation des études inhérentes au projet de Raouraoua. Et quand on sait que la situation financière actuelle de la FAF n’est plus aisée comme elle l’était par le passé, on est tenté de dire que Zetchi risque de se faire encore piéger.
Hakim S.