Accueil ACTUALITÉ SCIENCES ISLAMIQUES : Aïssa appelle à la révision des programmes du secondaire

SCIENCES ISLAMIQUES : Aïssa appelle à la révision des programmes du secondaire

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Selon le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs Mohamed Aïssa, le programme des sciences islamiques dans les lycées est à revoir. Il a appelé dans ce cadre le ministère de l’Éducation nationale à accélérer la révision du contenu de cette matière au niveau des trois classes du secondaire. Aïssa, qui présidait, samedi, la réunion des conseils scientifiques à Dar El Imam, a déclaré, en effet, que le programme des sciences islamiques dans les lycées engendre des «takfiristes» et des extrémistes sans qu’ils soient pratiquants, affirmant que cet état de fait l’a conduit à appeler le ministère de l’Éducation nationale à accélérer leur révision. Concernant, par ailleurs, certains prêches du vendredi, où les imams ont évoqué la salat (prière) suite aux déclarations de la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, sur l’interdiction de la prière à l’intérieur des établissements éducatifs, le ministre a indiqué que le ministère des Affaires religieuses n’a adressé aucune instruction aux imams pour répondre à la première responsable du ministère de l’Éducation nationale. Il a signalé, à ce propos, que les orientations adressées aux imams pour le prêche du vendredi, sont basées sur la Sunna qui opte pour le conseil et interdit de s’attaquer à des personnes ou de faire de la diffamation. Dans ce cadre, le ministre a mis en avant que les imams sont libres d’élaborer les prêches du vendredi, soulignant que les rapports dont il a fait lecture samedi matin, ne veulent pas dire que les imams ont attaqué la ministre de l’Éducation, mais ils ont appelé au respect de la prière et ses horaires. Si dimanche(NDLR) les rapports prouvent qu’il y a des attaques ou diffamation à l’encontre de la ministre de l’Éducation nationale, les conseils scientifiques se réuniront avec les imams pour donner le conseil nécessaire dans le cadre de la rationalisation du discours religieux. Le ministre a estimé, par ailleurs, que la force des imams en Algérie réside dans leurs libertés et leurs engagements, affirmant que les cas exceptionnels n’abrogent pas la règle générale. Il convient de rappeler, dans ce contexte, que des déclarations de la ministre de l’Éducation, Nouria Benghebrit, quant à l’interdiction de la prière dans les écoles avaient suscité, la semaine dernière, une avalanche de réactions des internautes sur les réseaux sociaux ainsi que des enseignants et des élèves dans les établissements scolaire. Alors qu’une campagne de Salat (zkara) a été menée dans les écoles, certains imams se sont carrément attaqués à la personne de la ministre. Jeudi dernier, à l’APN, Nouria Benghebrit, tout en assumant ses déclarations avait souligné que nul n’est en mesure de toucher à l’identité et aux constantes des algériens, précisant qu’il s’agit toutefois d’un calendrier de travail à respecter dans le secteur. Les syndicats et les associations de parents d’élèves du secteur, avait quant à eux fait état d’une «fausse polémique » puisque les lois de la République et le règlement intérieur de l’école sont clairs dans ce domaine, et qu’il fallait mieux se préoccuper des réels problèmes du secteur.
Ania Nait Chalal

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