Accueil MONDE Santé à El Oued : de nouveaux acquis en quête d’encadrement spécialisé

Santé à El Oued : de nouveaux acquis en quête d’encadrement spécialisé

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Le secteur de la santé de la wilaya d’El Bayadh a connu, ces dernières années, un « bond qualitatif » en matière de structures qui demeurent, toutefois, en quête d’exploitation optimale, car dans l’attente de l’affectation d’un encadrement médical spécialisé.
Disposant de trois établissements publics hospitaliers d’une capacité de 470 lits, avec un taux d’occupation de près de 40,26% par lit, dans les communes de Labiodh Sidi-Cheikh, Bougtob et El-Bayadh, le secteur de la santé verra ses structures renforcées par de nouveaux projets dans cette wilaya.

Il s’agit d’un hôpital de 60 lits en chantier dans la commune de Boualem (80% d’avancement des travaux), ainsi qu’une étude de réalisation de deux autres hôpitaux de 60 et 80 lits dans les communes de Brezina et Labiodh Sidi-Cheikh, susceptibles de contribuer à l’amélioration de la prise en charge médicale à la satisfaction de la population locale, a déclaré le directeur de la santé de la wilaya. M. Smail Benbrahim a indiqué que le secteur, qui s’attelle à étendre ses services pour répondre aux attentes des patients, notamment les insuffisants rénaux, projette d’autres opérations pour la prise en charge de ces derniers dans les communes d’El-Bayadh, Labiodh Sidi-Cheikh, Brezina et Bougtob, sachant que le centre d’hémodialyse de la commune de Bouâlem est entré en service en 2013.

La coopération cubaine à la rescousse
L’établissement public hospitalier « Mohamed Boudiaf » d’El-Bayadh a été renforcé, l’année dernière, par l’affectation d’un staff médical cubain spécialisé, composé de 26 spécialistes versés dans les filières telles que la santé maternelle et infantile, l’anesthésie-réanimation, et les analyses biologiques, en plus de la dotation de cet établissement d’un service de chimiothérapie ayant contribué à épargner les déplacements des malades vers les structures médicales des wilayas voisines. Entre autres actions susceptibles d’améliorer les prestations de santé, le secteur de la santé s’est vu accorder un projet de réalisation d’une école de formation paramédicale d’une capacité d’accueil de 300 places pédagogiques, dotée d’un internat de 150 lits, qui ouvrira ses portes avant la fin de l’année en cours. Cette école devra assurer, entre autres, la formation de sages-femmes, dont la wilaya accuse un grand déficit, surtout dans les communes et localités enclavées . L’école devra, en plus de sa vocation première, assurer aussi le recyclage et le perfectionnement périodique des agents du secteur, tels que les infirmiers, les techniciens de la santé et les laborantins, a ajouté M. Benbrahim.

Une nouvelle feuille de route pour promouvoir les prestations
Dans le cadre d’une nouvelle stratégie visant l’amélioration de la couverture médicale à travers les régions enclavées, les services de la santé de la wilaya d’El-Bayadh ont suggéré la création de trois sous-secteurs sanitaires au niveau des communes du chef-lieu de la wilaya, Labiodh Sidi-Cheikh et Bougtob, en plus de deux établissements publics de santé de proximité dans les communes de Bouâlem et Labiodh Sidi-Cheikh. Selon le directeur de la santé d’El-Bayadh, cette nouvelle approche s’assigne comme objectif la recherche d’un équilibre dans la gestion des structures du secteur, notamment en matière de ressources humaines et logistiques, à la lumière des facteurs de densité de la population et de répartition géographique des collectivités locales.
Les responsables du secteur se sont félicités de cette nouvelle carte axée sur une vision prospective globale allant dans le sens de satisfaire les attentes de la population.

Œuvrer à relever le défi d’encadrement médical
Le secteur demeure, en dépit des efforts fournis pour une meilleure prise en charge et couverture médicale des différentes régions reculées, en bute à la contrainte de l’encadrement médical qui risque d’influer négativement sur la stratégie du secteur.
Ce secteur, qui s’est employé à mobiliser des sages-femmes, accuse, toutefois, un manque en praticiens spécialistes, et dans les branches du parc roulant estimé à 20 ambulances pour prendre en charge les malades des régions enclavées. M. Benbrahim qui a signalé, par ailleurs, que six salles de soins à travers la daïra de Bouâlem demeurent fermées pour manque d’infirmiers, a insisté sur la nécessité d’une stratégie médicale « claire » pour l’exploitation optimale des structures médicales existantes au niveau de la wilaya.
Les responsables de la santé mettent aussi l’accent sur les actions de jumelage avec les établissements et centres hospitaliers du nord du pays, en vue de renforcer et d’améliorer la qualité des prestations médicales et de former le potentiel médical local, a souligné le directeur de la santé de la wilaya.

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