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SANS SALAIRES DEPUIS PRÈS DE 5 MOIS : Le personnel du journal El-Watan en grève

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Les travailleurs du quotidien El-Watan ont entamé, hier, une grève cyclique pour interpeller la direction du journal sur leur situation sociale déletère marquée par le non-paiement de leurs salaires pendant près de 5 mois maintenant.

Dans un communiqué, parvenu à notre rédaction, la section syndicale de la SPA El- Watan indique d’emblée que les travailleurs « sont sans salaires depuis près de 5 mois. Cinq longs mois durant lesquels ils ont choisi de continuer à travailler et permettre la parution quotidienne du journal ».
Face à la crise financière que traverse cette entreprise de presse, et afin de « donner le temps à la Direction de trouver une issue à ces problèmes », les employés d’El Watan  « ont accepté de céder sur leur droit le plus élémentaire, celui de la rémunération », explique la même source, précisant qu’ « entre-temps », les travailleurs « ont veillé, au prix d’immenses sacrifices, à maintenir un climat social serein au sein de la société ».
Des efforts consentis par les journalistes et employés du quotidien qui ne semblent pas pour autant changer leur situation salariale. Ainsi, pouvait-on y lire, « Ne voyant rien venir et devant l’impossibilité de continuer à porter seuls le fardeau, les salariés d’El Watan, réunis dans le cadre du syndicat de l’entreprise, se voient dans l’obligation de réagir conformément à la loi et selon ce que leur impose le bon sens ».
Après de longs débats, les travailleurs d’El Watan ont décidé d’observer « une grève cyclique à compter d’aujourd’hui (hier, ndlr) pour interpeller la Direction de la SPA El Watan sur la situation intenable qu’ils subissent. Cette décision s’impose d’autant qu’aucun plan de règlement de la crise n’a été soumis au partenaire social ». En outre, les salariés de la SPA El Watan se disent constater « avec regret » qu’en plus de « son incapacité  à trouver une issue à la crise », la Direction du quotidien « ne propose aucun dialogue sérieux au partenaire social ».
Enfin, les employés du journal, tout en estimant avoir « prouvé leur engagement à pérenniser l’entreprise », décident « en toute responsabilité » à recourir à l’action de protestation « pour faire valoir leurs droits légitimes ».
F. G.

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