Le nombre de plages autorisées à la baignade dans la wilaya de Skikda sera porté, durant la saison estivale prochaine, à 24 contre 22 recensées l’été dernier, a-t-on appris dimanche du directeur du tourisme et de l’artisanat (DTA), Larbi Mechri. Il est prévu l’ouverture de la plage Tamanaret, dans la commune de Collo, et la Sirène, dans la ville de Filfila, suite à la proposition du comité chargé de l’ouverture et de l’interdiction des plages à la baignade, a précisé à l’APS le même responsable. Ce comité, a-t-il ajouté, examinera «en mai prochain» la disponibilité de ces deux (2) plages et s’assurera que les réserves soulevées s’agissant de l’autorisation à la baignade ont été levées. La wilaya de Skikda compte actuellement 22 plages autorisées à la baignade parmi 40 plages dénombrées à travers l’ensemble de ses communes, a rappelé M. Mechri qui a considéré que l’ouverture de ces nouvelles plages sera d’un apport considérable pour le secteur touristique dans la wilaya, qui accueille chaque année des milliers d’estivants de différentes régions du pays. La plage de Tamanaret, située dans la zone de Cheraia, située à l’extrême ouest de Skikda et fermée depuis plus de 30 ans, est l’une des plus belles plages de la wilaya, a-t-on signalé. La direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Skikda prévoit l’arrivée de pas moins de 10 millions de vacanciers contre 9,5 millions recensés durant l’année 2017.
Cette wilaya a réalisé «un bond qualitatif» en matière du nombre d’estivants depuis 2014, où le nombre n’avait pas dépassé 3,5 millions vacanciers, a indiqué la même source. La wilaya de Skikda, dont les plages sont considérées parmi les plus belles en Algérie, dispose du plus long littoral à l’échelle nationale, avec 140 km, a fait remarquer M. Mechri, ajoutant que la chef-lieu de wilaya comprend sept (7) plages, les de communes de Collo et Filfila offrent trois (3) autres plages, tandis que le reste est réparti sur les villes de Marsa, de Ben-Azzouz (Est de Skikda) et Aïn-Zouit et Kerkera.
Le directeur du tourisme et de l’artisanat a souligné que 18 autres plages sont toujours interdites à la baignade en l’absence «des conditions d’exploitation adéquates».
Ces plages, implantées dans des zones rocheuses où difficiles d’accès en l’absence de pistes et routes y menant, sont «noyées» par les eaux usées provenant de la zone industrielle, a-t-on expliqué.
