Malgré le versement des salaires du mois d’octobre, les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) ont poursuivi, hier, leur mouvement de grève. Ils exigent une solution réelle à leur outil de travail qu’ils jugent menacé. En dépit de l’argent colossal versé par l’État pour la relance de la production dans l’entreprise, rien n’est fait, selon les travailleurs, qui soupçonnent au contraire une volonté délibérée de privatiser ce fleuron de l’industrie mécanique du pays. ‘’ il n’y a ni investissement ni activité‘’, s’inquiètent-ils. Le refus du P-DG du Groupe de les recevoir a exacerbé les travailleurs qui exigent des solutions concrètes aux problèmes soulevés, notamment en matière d’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles qui dépendent de la protection de leur outil de travail avec la relance effective de la production dans les différentes filiales. Mobilisés pour poursuivre leur action de grève, les manifestants réclament la présence du ministre pour répondre à leurs préoccupations. Les milliers de travailleurs qui entament le 2e jour de grève maintiennent leurs revendications relatives à la relance de la production et au maintien de la retraite anticipée. Au vue de la situation alarmante que vit l’Entreprise, les employés exigent le départ des responsables, car ils ont failli à leurs missions à relancer les investissements et les activités de production dans les différentes filiales. Ils menacent de poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs principales revendications. ‘’ Les employés sont déterminés à aller jusqu’au bout pour préserver leur outil de travail», nous a déclaré un syndicaliste qui souhaite l’intervention du ministre pour répondre aux préoccupations soulevées par le collectif des travailleurs.
B. Khider
