L’acteur, notamment connu pour avoir interprété Navarro pendant près de 20 ans, est décédé à l’âge de 89 ans. Roger Hanin, le célèbre interprète du commissaire Navarro dans la série éponyme, est mort mercredi 11 février vers 10 heures, à l’hôpital Georges Pompidou à Paris. Hospitalisé depuis plusieurs jours dans cet établissement parisien, l’acteur aurait succombé à une détresse respiratoire. L’acteur, né en Algérie, a débuté sur grand écran avec des seconds rôles dans « Rocco et ses frères » (1959), ou dans « Celui qui doit mourir » (1957) notamment. En 1978, il est en haut de l’affiche dans « Le coup du Sirocco » d’Alexandre Arcady puis en 1981 dans « Le Grand Pardon », du même réalisateur. Le rôle de Navarro, du sur-mesure, lui est ensuite confié en 1989. Il interprètera le commissaire pendant près de 20 ans avant d’annoncer sa retraite en 2008. Depuis un accident cardio-vasculaire en 2009, Roger Hanin était diminué physiquement. Il s’était aussi cassé le fémur en 2010. Roger Hanin était le beau-frère de François Mitterrand par alliance après son mariage avec Christine Gouze-Rénal, la sœur de Danielle Mitterrand. De cette union, Roger Hanin a eu une fille, Isabelle Hanin. Il y a quelques années, un jeune homme de 23 ans a également entamé une procédure de recherche en paternité et fait reconnaître sa filiation avec l’acteur. La justice française a accédé à sa demande mais les rapports entre le père et le fils, conçu en 1990, seraient restés distants.
Le HCR choqué par la nouvelle tragédie en Méditerranée
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) s’est déclaré mercredi choqué par une nouvelle tragédie de grande ampleur en Méditerranée. Plus de 300 migrants sont portés disparus, après avoir quitté la Libye sur des canots pneumatiques. « C’est une tragédie d’une ampleur énorme. Elle nous rappelle de manière cruelle que davantage de vies seront en danger si on laisse à la merci de la mer ceux qui cherchent la sécurité. Sauver ces vies devrait être notre première priorité. L’Europe ne peut pas se permettre d’agir trop peu, trop tard », a déclaré à Genève le directeur du HCR pour l’Europe Vincent Cochetel. Selon les récits de survivants arrivés mercredi matin sur l’île italienne de Lampedusa et recueillis par le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), quatre bateaux pneumatiques sont partis samedi d’une plage à 15 km de Tripoli en Libye. Ils étaient chargés chacun de plus d’une centaine de migrants venus d’Afrique subsaharienne.
Transfert de Mendouga au MCA : APEJES de Mfou (Cameroun) menace de recourir à la Fifa
Le club d’APEJES de Mfou (Div1 camerounaise), a menacé de déposer plainte auprès de la Fédération internationale de football (Fifa) contre le MC Alger, à cause du retard mis par ce dernier pour s’acquitter de la somme de 50 000 euros, représentant l’indemnité du transfert de son joueur, Christopher Mendouga, vers le club algérien, lors du mercato d’hiver. Un ultimatum expirant, le 15 février, a été fixé à la direction du »Doyen » pour honorer ses engagements, a-t-on appris, mercredi, auprès de la formation évoluant en Ligue 1 algérienne. Joint au téléphone par l’APS, le premier responsable du MCA, Abdelkrim Raissi, en poste depuis janvier dernier, en remplacement d’Omar Hadj-Taleb, s’est montré rassurant, en affirmant que son administration règlera ce problème avant l’expiration des délais fixés. « En fait, il n’y a pas de problème d’argent. Seulement, on fait face à un obstacle d’ordre administratif », a-t-il expliqué. Mendouga (22 ans) s’est imposé en titulaire dans l’attaque de l’effectif du MCA, depuis qu’il a rejoint ce club, qui lutte pour son maintien en Ligue 1. Il compte un seul but inscrit, lors de sa première sortie avec sa nouvelle équipe face au MC El-Eulma, le 20 janvier dernier.
Égypte : des momies découvertes dans des eaux usées
Des momies, enveloppées dans plusieurs couches de lin, et leurs sarcophages en bois ont été retrouvés samedi 31 janvier par la police égyptienne dans un village près de la ville de Minya, à environ 240 kilomètres au sud du Caire. Selon les sites de CairoScene et de la BBC, qui rapportent l’information, ces vestiges dateraient de l’époque gréco-romaine, entre 332 avant J.-C. et 395 après J.-C. Il sera cependant difficile d’en savoir plus, tant les corps sont détériorés : « Bien que les cercueils ont été décorés avec des images colorées, il manque des inscriptions ou des hiéroglyphes égyptiens antiques » qui permettraient d’en savoir davantage, a précisé, dans un communiqué, le ministère des Antiquités. Un troisième sarcophage a également été trouvé, mais il était vide. Comment les momies se sont-elles retrouvées dans cette eau polluée ? Nul ne le sait pour le moment. Mais selon un responsable du ministère, Dr Yusuf Khalifa, il est probable qu’elles aient été découvertes par des personnes effectuant des fouilles illégales. Elles auraient ensuite été abandonnées pour que les malfaiteurs ne soient pas repérés, ou parce qu’ils n’auraient pas su reconnaître la valeur culturelle de leur découverte. Les restrictions sur les fouilles sont extrêmement sévères en Égypte. En octobre 2014, sept personnes ont été arrêtées à Gizeh, après une fouille illégale qui avait mis au jour les restes d’un temple antique. Les experts tentent désormais de restaurer ce qu’il reste des deux momies et des sarcophages, qui seront exposés, une fois ce travail terminé, au musée Hermopolis de Minya.
