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RÉVISION DE LA CONSTITUTION : Les réseaux sociaux comme tribune de campagne référendaire

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Alors que la campagne électorale sur le projet d’amendement de la Constitution, soumis au référendum populaire le 1er novembre prochain, a débuté hier sous le slogan « Novembre 1954: la libération, Novembre 2020 : le changement », les réseaux sociaux notamment Facebook prennent déjà les devants, où des appels ont été lancés pour la participation à ce rendez-vous, en débattant les articles du projet de la révision de la Loi fondamentale. En effet, de différents et plusieurs groupes et pages d’experts, d’étudiants et connaisseurs du domaine de droit et de la Constitution ainsi que des personnalités politiques et de la société civile ont fait d’internet un espace pour exprimer non seulement leur avis sur le projet de la révision Constitutionnelle, mais aussi pour appeler et inciter les gens à aller voter le 1er novembre afin d’accomplir leur devoir et droit en tant que citoyen. Également les réseaux sociaux étaient comme une tribune qui a ouvert le débat autour des articles de la Constitution approuvée par le Conseil des ministres et les deux Chambres du parlement. Ce qui a permis aux internautes (les citoyens) qui sont moins éclairés sur les amendements de ce projet d’être plus informés en simplifiant son contenu à travers des contributions écrites et même des vidéos publiées. Ce défi relevé par des jeunes étudiants et d’autres personnalités nationales avait pour but aussi de sensibiliser beaucoup plus la population à participer qu’à la convaincre par l’une des positions « oui » ou « non ». Et pour cause, vu la situation sanitaire que traverse le pays à cause de la pandémie du Coronavirus, les anciens moyens et méthodes, tels les meetings et les rassemblements populaires, ne sont pas très « sécurisés », mieux vaux dire à « éviter », craignant la propagation du COVID-19, sauf que rien n’empêche certains partis politiques qui ont opté pour la proximité afin d’expliquer leur position au citoyen, notant que les trois premiers jours de la campagne électorale l’activité politique est très «timide» selon les programmes de certains partis et que la majorité des meetings pour ne pas dire tous sont programmés pour samedi à l’instar de l’ANR, le RND, EL Moustakbal … Rappelant que l’Autorité nationale indé- pendante des élections (ANIE) a mis des règles à ce propos « seuls les partis politiques représentés par un groupe parlementaire au niveau de l’une des deux chambres du parlement, ceux ayant dix sièges entre les deux chambres du parlement, et ceux ayant des sièges au sein des Assemblées populaires locales au niveau de vingt-cinq wilayas au moins, sont habilités à animer la campagne électorale », c’est pour cela qu’internet a réussi depuis des jours à être la meilleure alternative des techniques classiques qui ont prouvé leurs limites. Selon Mohamed Charfi, le président de l’ANIE, l’opération de sensibilisation et la campagne référendaire, qu’il s’agisse de médias audiovisuels ou par affichage, les moyens écrits ou électroniques sont soumis à une habilitation préalable de l’Autorité étant chargée exclusivement de la préparation, l’organisation, la gestion et la supervision des élections et des référendums. À ce titre, « tous les intervenants de la campagne référendaire sont tenus de respecter les dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».
Sarah Oubraham

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