Accueil Edito Retailleau dans la peau d’un nazi

Retailleau dans la peau d’un nazi

0

Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ira jusqu’au bout de son attitude belliciste à l’égard de l’Algérie. Depuis qu’il est à la tête de ce ministère régalien, il débite, à chacune de ses sorties publiques, son chapelet d’injures, d’insanités et de menaces sur tout ce qui est Algérien. S’en prendre à l’Algérie est un exercice matinal chez-lui. Celui qui incarne la ligne dure du gouvernement Bayrou enchaîne les actes hostiles. On ne compte pas le nombre de fois qu’il a prononcé les mots Algérie ou Algériens. Ce n’est évidemment pas par amour ! Après avoir exploité à fond-mais en vain puisqu’il a été recadré par le parquet de Paris- l’affaire de l’influenceur algérien « Doualemn », Retailleau s’est emparé du drame de l’attentat terroriste de Mulhouse pour faire valoir son plan d’expulsion massif des Algériens qui se trouvent sur le sol français. Et, aux dernières nouvelles, refouler massivement les Algériens qui rentrent sur le territoire français. Retailleau fait passer les Algériens pour des parias. Pour assouvir sa haine, il serait même prêt à coller des OQTF à chacun de nos ressortissants. À force de le voir à l’œuvre dans sa sale besogne, on découvre en lui l’homme de main qui peut faire l’affaire des partisans de la théorie raciste du « Grand remplacement ». S’il en faut une preuve de plus à ce racisme primaire à l’égard de l’Algérie, le journal français, la Tribune, a révélé, samedi, une note confidentielle dans laquelle Retailleau revendique un rapport de force avec les autorités algériennes.
Cette feuille de route qui n’a rien à envier aux pratiques du régime nazi repose sur trois leviers de chantage : « restriction massive de visas en priorité pour l’élite politique, économique et militaire du pays, contrôles renforcés des liaisons maritimes, convocation des consuls généraux algériens». Le plan anti-algérien est ainsi mis en branle ! Mais, Retailleau ne compte pas s’arrêter là. Selon des indiscrétions, il serait inspiré par un plan du président américain. Le ministre français voudrait faire payer à l’Algérie ce que l’Europe subit comme droits des douanes imposés par Donald Trump. Autre levier de chantage, il agite l’accord de Chicago de 1994 qui dispose qu’un ressortissant étranger « doit pouvoir retourner dans son pays sans délivrance de laissez-passer consulaire ». Alors que la crise entre l’Algérie et la France exige de chaque responsable d’être dans les clous, Retailleau agit en roue libre et donne libre cours à ses actions anti-algériennes. Que pèse, par exemple, François Bayrou, devant lui ? Tout juste l’ombre du premier flic de France. C’est Retailleau que l’on voit monter au front. Et à rebours même des orientations du président Emmanuel Macron qui s’est exprimé, vendredi dernier, à partir du Portugal, contre la dénonciation de l’accord de 1968 sur l’immigration. Son ministre lui désobéit ! Face à cette liberté de mouvement, on se demande qui serait cette autorité française ou cette force occulte qui lui confère le pouvoir de faire du mal à l’Algérie sans qu’il ne se soit inquiété ?
Farid Guellil

Article précédentEN PLUS DES MANIFESTATIONS CONTRE LA NORMALISATION, LE MANQUE DE SOINS, LA SOIF ET LA PAUVRETÉ LES POUSSENT DANS LA RUE : Les Marocains en ont ras-le-bol  
Article suivantLE PRESIDENT TEBBOUNE N’IRA PAS AU CAIRE : « Pas de sommet arabe entaché et sous monopole »