Accueil ACTUALITÉ RÉNOVATION DE L’ÉCLAIRAGE PUBLIC : Un document du CEREFE pour aider les communes

RÉNOVATION DE L’ÉCLAIRAGE PUBLIC : Un document du CEREFE pour aider les communes

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Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) a produit un document de 243 pages destiné aux opérateurs concernés par les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et les maîtres d’ouvrages qui activent dans le domaine de l’éclairage.

Il s’agit d’un référentiel national pour une lumière de qualité et éco-énergétique. Ce document fait suite à la directive du Président, Abdelmadjid Tebboune donnée au Conseil des ministres du 21 novembre visant à «obliger toutes les communes du pays à utiliser l’énergie solaire dans l’éclairage public, y compris au niveau des voies express et les zones montagneuses à l’instar des Aurès, l’Ouarsenis et le Djurdjura». Comme le relève le document, « quoique des directives claires qui incitent à l’usage des énergies renouvelables et encouragent à une modération accrue quant à la consommation énergétiques qui ont été promulguées par les autorités publiques, il faut dire que sur le terrain, les progrès dans ce sens restent mitigés ».
Ce constat est dû à « l’absence d’une maîtrise rigoureuse des nouvelles techniques dont la connaissance des moindres détails, reste un élément fondamental pour optimiser les choix en fonction des potentialités locales », et à « l’absence d’une réglementation nationale précise dans le domaine de l’éclairage en général et public en particulier » qui « laisse une grande marge à l’improvisation de la part des services en charge de l’élaboration des cahiers des charges pour répondre à la demande », selon le CEREFE.
L’idée de l’élaboration d’un référentiel national de l’éclairage public, intégrant la spécificité de chaque région, avait été émise par Noureddine Yassaâ dès la création du CEREFE dont il est le président. Il avait également insisté sur la nécessité de l’utilisation dans l’éclairage public des  lampes LED et de l’énergie solaire, selon les contraintes locales. Au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, les responsables ont déjà fait remarquer que l’éclairage public représente une charge très lourde pour les collectivités locales. Cette charge liée à l’électricité (éclairage intérieur et extérieur) peut être réduite considérablement par l’utilisation des lampes à LED et de l’énergie solaire. Dans la préface du document, Noureddine Yassaâ, a indiqué que le CEREFE, « alerté par les factures d’électricité élevées auxquelles font face les collectivités locales, s’est assigné le devoir d’analyser objectivement la situation sous tous ses angles, avant de proposer les solutions qui s’imposent ». Il explique que « l’objectif attendu derrière l’élaboration d’un tel document est simple: aider à unifier au moins les connaissances de base nécessaires, pour permettre d’aborder de manière collective et avec le minimum requis de rationalité, un sujet aussi vaste que l’éclairage, dont on oublie souvent que les vrais fondements reposent sur l’interaction lumière-vision ». Les messages publicitaires vantent la conception- destinée aussi à assurer  le confort pour les yeux- des lampes éco-énergétiques qui utilisent beaucoup moins d’énergie tout en ayant une durée de vie plus longue. Le référentiel; élaboré par le CEREFE, aide les services des collectivités locales en charge de l’éclairage public, à mieux intégrer les aspects efficacités énergétiques et électricité solaire, avec la multiplication d’appels d’offres spécifiques, visant la dotation de nombreuses communes au niveau national de systèmes d’éclairage public à base d’énergie solaire photovoltaïque. Le document du CEREFE répond aux objectifs de l’efficacité énergétique dans l’éclairage public et de l’alimentation électrique à base d’énergie solaire photovoltaïque. Le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique vont ensemble. Il faudra sans doute expliquer tout cela aux élus locaux et les former dans ce sens, en supposant qu’ils sont déjà sensibilisés à la nécessité de changer radicalement le mode d’éclairage public.
M’hamed Rebah

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