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Réduction du nombre des magistrats assermentés dans les cours pénales : Les députés réclament des explications à Louh

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La quasi-totalité des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont demandé, hier, au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, des explications concernant la réduction du nombre des magistrats assermentés au sein des cours pénales.
En effet, la plupart des députés ayant intervenu, hier, à la séance plénière consacrée au débat sur les projets du code de procédures pénales et de la réglementation judiciaire ont remis en question la composition des cours pénales, notamment la réduction du nombre des magistrats assermentés, estimant que cette catégorie de tribunaux traite des affaires sensibles, entre autre, les crimes relatifs au terrorisme, les crimes économiques. Dans ce contexte, les intervenants ont fait appel à la consolidation de la composition des cours pénale avec des magistrats de qualité ayant un esprit rigoureux en mesure de maîtriser la gestion des crimes pareils et de prendre les décisions adéquates. En parallèle, les réformes comprises dans le code de procédures pénales et de la réglementation judiciaire présentées par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, ont été saluées par l’ensemble des membres de l’APN, qualifiant ces textes de sauts qualitatifs vers la modernisation du secteur de la justice, ajoutant que le développement de ce secteur sensible imposera son impact positif sur le développement socio-économique du pays. Toutefois, le député du Front de libération nationale (FLN), Slimane Sadaoui a appelé l’État, à travers Tayeb Louh à protéger les magistraux et les procureurs de la République contre toute tentation de corruption, ceci en leur disposant des salaires respectables. En outre, le représentant de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), Abdelghani Boudebouz, a déploré la restriction de l’exercice de certains activistes sur internet, estimant que la répression conduit ces derniers vers l’extrémisme et la violence.
En fait, les députés de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), ainsi que ceux du Parti des travailleurs (PT) ont dénoncé la programmation surprise de cette séance, faisant savoir qu’ils ont reçu les rapports préliminaires une journée avant sa tenue. Du coup, la plupart des députés représentant les régions touchées par les intempéries récentes n’ont, malheureusement, pas pu venir assister à cette séance. Par ailleurs, les représentants du mouvement El Islah, à l’instar d’Abderrahmane Ben Ferhat et Abdelkader Belarbi ont fait état d’un dépassement au niveau du ministère de l’Intérieur concernant l’agrément de l’organisation d’une conférence, attribué au secrétaire général suspendu par la justice, Filali Ghouini. Selon eux, cet état de fait risque de provoquer énormément de colère au sein d’El Islah, et ce, à quelque mois avant le rendez-vous des élections législatives 2017. Ces derniers ont accusé le département de Noureddine Bedoui d’avoir inversé le jugement dicté, deux semaines plutôt, menaçant de poursuivre Filali Ghouini en justice.
Salim Lariche

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