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Rassemblements régionaux au niveau de quatre wilayas du pays : Pari réussi pour l’intersyndicale

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L’intersyndicale composée de 13 syndicats autonomes de la Fonction publique entame une nouvelle série d’actions de contestation durant cette année 2017.

Après une pause de plus d’un mois, l’intersyndicale est revenue à la charge avec une nouvelle stratégie. Des rassemblements qualifiés de réussis ont été organisés, hier, dans 4 wilayas du pays à savoir Blida pour le centre, Batna pour l’est, Oran pour l’ouest et Ouargla pour le sud en attendant que d’autres actions soient annoncées prochainement.
Déterminée à poursuivre son combat pour le maintien de la retraite anticipée, l’intersyndicale n’est pas prête de lâcher prise et compte aller jusqu’au bout de son objectif. C’est en tout cas ce que les membres de cette coalition ne cessent de répéter. Pour appuyer leurs déclarations, il a été question de l’organisation de ces rassemblements régionaux hier et qui ont été qualifiés de « réussis ». Selon le chargé à la communication de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), les sit-in au niveau de Blida, Oran, Batna et Ouargla ont connu la participation de beaucoup de travailleurs venus également d’autres wilayas. « On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde », a souligné Djilali Belkhir. Ayant participé au rassemblement qui s’est tenu à la wilaya d’Oran, notre interlocuteur a fait savoir que plus de 800 travailleurs de la Fonction publique s’étaient déplacés au lieu du rendez-vous. Beaucoup, selon lui, étaient venus des autres villes de l’ouest même les plus éloignées. Toujours dans le cadre de cette action de contestation Djilali Belkhir a indiqué que de la part des salariés de la Fonction publique il y avait une insistance sur l’organisation d’un rassemblement national au niveau de la Capitale comme celui du 27 décembre dernier bien qu’il fut avorté par les forces de l’ordre.
« C’est l’une des question parmi lesquelles l’intersyndicale devra trancher lors de sa prochaine réunion prévue pour le 4 février», a-t-il encore indiqué dans ce sens.
Il convient de noter à ce propos que les membres de l’intersyndicale devront également lors de ce rendez-vous se fixer sur la suite à donner à leur actions. Ils vont peut être décider d’entamer une autre série de grève périodique comme cela a été fait les mois de novembre et décembre 2016. De nouvelles revendications verront peut être également le jour, avait laissé entendre mercredi dernier le président du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) Abdelkrim Boudjnah. Il s’agit, avait-il soutenu, d’une demande d’augmentation des salaires des travailleurs de la Fonction publique.
S’agissant, par ailleurs, de la rencontre d’information les ayant regroupé avec le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, les syndicats autonomes bien qu’ils avaient salué l’initiative avaient jugé, toutefois, que celle-ci n’allait changer point en la position de l’intersyndicale. Ils avaient qualifié la réouverture des portes du dialogue de
« tardive et de conjecturelle » puisqu’avant, ont-ils souligné, elle s’est faite sous la pression de la rue. À rappeler que l’intersyndicale avait entamé sa série de grèves reconductibles les 18 et 19 octobre 2016 ensuite les 24 et 25 du même mois. Une autre série a été organisée les 21, 22, 23, 27, 28, et le 29 novembre 2016. Un rassemblement national empêché par les forces de l’ordre a, notamment, eu lieu à Alger à la place de la Grande poste le 27 novembre 2016. L’intersyndicale est actuellement composée de 13 syndicats de différents secteurs d’activités de la Fonction publique. Y sont adhérés, le CNAPEST, le SNTE, le SATEF, le SNPSP, le CLA, le SNAPEST, le SNAPTEP, le SNAPEP, le SNVFAP, le SNATEGS, le SAFAP, l’UNPEF, et le Syndicat national des imams. Cette coalition revendique le maintien de la retraite anticipée, la protection du pouvoir d’achat des travailleurs, et la concertation des syndicats autonomes dans l’élaboration du nouveau code du travail.
Ania Nch-Nb

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