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Ramtane Lamamra à la réunion ministérielle tenue à l’ONU : La protection des droits de l’homme c’est aussi le droit au développement

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Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, à appelé la communauté internationale à »jeter les bases d’un nouveau multilatéralisme fondé sur une gouvernance mondiale concertée et inclusive », pour faire face à la pandémie du Covid-19. Dans une allocution intitulée « Alliance pour le multilatéralisme, façonner notre agenda commun », prononcée lors de la réunion ministérielle en marge de la Semaine de haut niveau de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, M. Lamamra a indiqué que « la pandémie de COVID-19 a mis à nu de nombreuses carences du système international et de ses mécanismes de régulation ». Il a ajouté que cette pandémie « nous offre l’opportunité de réfléchir collectivement à la manière dont nous pouvons remédier aux faiblesses et jeter les bases d’un nouveau multilatéralisme fondé sur une gouvernance mondiale concertée et inclusive ». Le chef de la diplomatie, qui a eu une intense activité diplomatique en marge des travaux de l’AG de l’ONU, a exhorté, lors de son allocution précitée, « tous les pays du monde à être pleinement conscients de la pandémie « pour façonner l’ère post-Covid, qui, nous l’espérons, ne laissera personne pour compte ».Il a souligné dans ce sens que la pandémie de Covid-19 nous a clairement montré le vrai sens de « Personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité ». Le ministre des Affaires étrangères a considéré que « les réactions immédiates au virus ont malheureusement privilégié les comportements nationalistes égoïstes au détriment de la solidarité internationale », ajoutant que « l’accès inégal aux vaccins entre les pays développés et les pays en développement a confirmé cette tendance regrettable ». Il a rappelé le soutien de l’Algérie à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et son rôle central dans la direction des efforts mondiaux pour faire face au Covid-19, y compris à travers les différents mécanismes, tel que COVAX. M. Lamamra a assuré que « l’accès aux vaccins et la révision des régimes de brevets afin de permettre le transfert de technologie sont quelques-unes des mesures essentielles pour assurer une réponse plus rapide à la COVID-19 ainsi qu’aux défis émergents et futurs. Par ailleurs, le chef de la diplomatie a signalé un autre défi existentiel auquel l’humanité est confrontée, et qui doit être relevé, a-t-il insisté « en toute urgence porte sur la crise climatique et la perte de biodiversité ». Mettant en avant les derniers rapports de l’ONU, y compris ceux du GIEC et de l’IPBES, il dira que ces documents « sont alarmants en ce qui concerne les conséquences de ces phénomènes sur la pauvreté, la faim, la santé, l’eau et les océans, entre autres ». le ministre Lamamra a affirmé que la prochaine COP 26 sur le changement climatique, qui se tiendra à Glasgow et la COP 15 sur la biodiversité, devant se tenir à Kunming offrent « une occasion unique pour intensifier l’engagement mondial en faveur du développement durable ». Concernant la promotion et la protection des droits de l’homme et de l’égalité des sexes, Lamamra a réitéré la position de l’Algérie sur « l’universalité, l’interdépendance et l’indivisibilité de tous les droits de l’homme, y compris le droit au développement ». « Nos efforts collectifs pour inclure le respect des droits de l’homme en tant que composante de nos politiques de relance économique » devraient constituer, selon le ministre « une opportunité pour promouvoir et protéger les droits économiques et sociaux, en mettant l’accent particulièrement sur les droits à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et à un logement convenable ». Aussi il s’agit dans ce même ordre d’idée « de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes » qui devraient constituer, affirme R. Lamamra « un élément essentiel de cet Agenda », a-t-il indiqué. Sur ce point, le chef de la diplomatie a constaté que les conséquences de la pandémie « auraient pu être moins dommageables si les droits économiques, sociaux et culturels, en particulier le droit à l’accès à la santé, avaient reçu le même traitement que les droits civils et politiques ». Appelant à promouvoir « des solutions multilatérales » qui sont « plus imminentes que jamais », soulignant que le monde est confronté « à un déclin de la confiance, de l’efficacité et de la capacité de s’adapter aux nouvelles réalités ». concluant son intervention, il souligne que « les défis universels ont besoin de solutions universelles » et que « toutes les voix doivent être entendues » non seulement celles des plus puissants, et d’indiquer que « l’inclusion et le dialogue restent essentiels pour renforcer davantage le multilatéralisme », a-t-il conclu.
K. B.

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