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PROTOCOLE SANITAIRE MIS EN PLACE À LA RENTRÉE SCOLAIRE, UNIVERSITAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : L’Exécutif ordonne un suivi rigoureux

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C’est bien beau de sortir de la réunion avec un esprit libéré du casse-tête qu’incombe la responsabilité publique, surtout en ces temps de vie sociale nationale émaillée d’incidents, le propre de « comploteurs », passés récemment au purgatoire par le président de la République lui-même.

Autrement, rentrer chez soi avec l’idée du devoir accompli. Or, ce qui est décidé parfaitement sur papier devra tout autant l’être sur le terrain. Faute de quoi, le pays risque de revivre la mauvaise expérience tirée du dossier des zones d’ombre, dont la réalisation du programme n’a pas dépassé les 20%, comme révélé par le Premier ministre à la clôture de la rencontre Gouvernement-Walis. Force donc est de s’interroger si depuis lors les différents commis de l’État, toutes responsabilités confondues, ont tiré la bonne leçon, au risque de se voir prendre la porte de sortie avec le sentiment d’avoir « trahi » la mission publique. En effet, à quelques semaines de rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle, le gouvernement a organisé une réunion remue-méninge, tenue samedi au siège du Gouvernement, à l’effet de faire le point sur le suivi des instructions du Conseil des ministres d’il y a une semaine. Au-delà des préparatifs sur les plans logistique, sécuritaire et organisationnel, il était question pour le Premier ministre Abdelaziz Djerad d’écouter les exposés des ministres de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que celui de la Formation professionnelles, sur le protocole sanitaire mis en place dans les établissements. Dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette rencontre, dont les conclusions ont été rendues, hier en fin d’après-midi, le Premier ministre a indiqué donc avoir organisé « un Conseil interministériel, consacré à l’examen de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle et des préparatifs des examens du Baccalauréat et du BEM ».
Outre les ministres cités en haut, leurs collègues des Finances et de l’Habitat ont été de la partie. Ont participé également aux travaux de cette rencontre, « les présidents des conférences des universités des régions centre, Est et Ouest, » précise le communiqué. Suite à quoi, Djerad a fait le tour de la table pour écouter successivement les ministres de l’Éducation Mohamed Oudjaout, de l’ESRS, Abdelmaqi Benziane et Hoyam Benfriha de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Après un top de la situation du protocole sanitaire mis en place au niveau de chaque établissement et présentés par chacun des trois membres du Gouvernement, Oudjaout fait étalage du dispositif sanitaire concernant la période des examens de fin d’année, BEM et BAC.
Dans ce cadre, cite le communiqué, le Conseil a relevé « l’état d’avancement très appréciable des dispositions prises pour assurer les meilleures conditions pour la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle, ainsi que les mesures arrêtées au titre du dispositif national d’organisation des examens du Baccalauréat et du BEM dans tous respects (sanitaire, sécuritaire, organisationnel et logistique) ». Et d’ajouter que le Conseil « a passé en revue les différents protocoles sanitaires adoptés par l’autorité sanitaire compétente, lesquels comportent l’ensemble des mesures de prévention et de protection contre la propagation de l’épidémie du coronavirus Covid-19, en insistant particulièrement sur la nécessité de leur mises en œuvre rigoureuses ».
Enfin, à l’issue des travaux de ce conseil dirigé et coordonné par le Premier ministre, il a été recommandé à la pleine implication des différents intervenants aux niveaux central et local, ainsi que la participation directe des autres acteurs de la société civile et du mouvement associatif, particulièrement les représentations estudiantines, les associations des parents et les partenaires sociaux et ce, au titre de la sensibilisation, de l’accompagnement psychologique ainsi que dans tous les aspects organisationnels qui garantissent les conditions les plus favorables pour réussir la rentrée 2020-2021 et le déroulement des examens ».
Farid Guellil

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