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PROJET D’EXPLOITATION PéTROLIèRE EN OFFSHORE DANS LA ZONE OUEST DE L’ALGÉRIE : Le Président valide et signe d’autres accords

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a présidé, avant-hier, le dernier Conseil des ministres de l’année 2018 qui a examiné et approuvé plusieurs textes de loi relatifs au secteur des hydrocarbures. Ce secteur demeure au cœur des préoccupations de l’exécutif, essentiellement durant la nouvelle année, qui s’annonce encore une fois sous le signe de la rigueur.
Ces textes concernent des gisements en exploration ou en exploitation par le Groupe national des hydrocarbures Sonatrach avec ses partenaires étrangers qui sont les groupes, respectivement, français Total, italien ENI, norvégien Equinor (ex. Statoil) et indonésien Pertamina. Pour rappel, avec le groupe Total, la Sonatrach a signé, au cours de l’année 2018, un ensemble d’accords portant notamment sur l’exploration du potentiel pétrolier en offshore pour la partie occidentale du bassin (Zone d’intérêt Ouest) sur une superficie de 9 336 km2. De même, Sonatrach et Total ont signé deux accords dans l’amont pétrolier.
Ces deux accords portent chacun sur l’acquisition sismique 3D, le traitement sismique et traitements spéciaux et l’interprétation des données sismiques. Il s’agit aussi de mieux définir les prospects déjà cartographiés pour réduire au maximum le risque et optimiser l’implantation et le forage du puits d’exploration pour confirmer le potentiel pétrolier de ce domaine. En ce qui concerne le partenariat qui lie Sonatrach et ENI, ils ont signé des avenants aux contrats d’exploration de cession de 49 % des intérêts de Sonatrach sur les trois périmètres de recherches Zemlet Elarbi, SIF Fatima et Ourhoud II au profit du groupe ENI. Ces contrats de Recherche et Exploitation d’une durée de 25 années seront financés à hauteur de 51% par Sonatrach et 49% par ENI. L’association Sonatrach-ENI prévoit de réaliser un premier programme de travaux. Il comprend un programme d’exploration pour un investissement de plus de 80 millions de dollars afin de réaliser un forage de 5 puits et l’acquisition et le traitement de 2 600 km2 de sismique 3D. Avec le groupe norvégien Equinor, Sonatrach avait signé, en décembre 2017, un avenant au contrat gazier d’In Amenas pour un montant de plus 500 millions de dollars afin d’accroître les réserves du périmètre d’In Amenas, et ce, en partenariat avec le groupe britannique British Petrolium (BP). Quant à la société Pertamina, elle est présente en Algérie en partenariat avec Sonatrach depuis 2014 et a participé à plusieurs opérations pétrolières notamment sur les gisements de Menzel Ledjmet Nord (MNL) et El Merk (Illizi) et Ourhoud (Ouargla). Aussi, un contrat d’ingéniérie et de construction a été signé en juin dernier entre l’Association Sonatrach-Pertamina Algérie-Talisman et la société italienne Bonatti pour augmenter les capacités de réinjection de gaz au niveau du champ pétrolier de Menzel Ledjmet. À noter que la signature de ces contrats intervient dans un contexte économique délicat, puisque le prix du baril sur les marchés pétroliers continue sa plongée. Ce n’est pas tout, étant donné que les quantités de pétrole exporté ont enregistré une baisse de 8,7 % durant les dix premiers mois de 2018. Les exportations hors-hydrocarbures peinent à décoller. Ainsi, ces contrats témoignent que l’exploitation des hydrocarbures continue d’être au centre d’intérêt de l’exécutif.
Lamia B.

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