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Production du blé dur : Chelghoum promet une autosuffisance dans les années à venir

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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdessalem Chelghoum a réuni, hier, ses cadres au siège de son département à Alger pour faire le diagnostic de son secteur.

Pour faire le point de la situation, Abdessalem Chelghoum a invité ses cadres à éclairer la tutelle de la réalité qui prévaut sur le terrain, notamment sur la nature des problèmes et les difficultés freinant l’essor du rôle effectif du secteur de l’Agriculture, du Développement et de la Pêche dans l’économie du pays, le ministre leur a demandé par ailleurs «d’apporter des critiques». Insistant sur la portée de la réunion des responsables et des cadres de son secteur, il leur a lancé, hier, qu’ «on n’est pas là pour applaudir» mais, poursuit-il, «pour prendre en compte tout ce qui favorise l’envol de ce secteur, en cette période», allusion à la chute des prix du pétrole.
Affichant une détermination à booster le secteur agricole, lequel est de portée stratégique, notamment en matière de sécurité alimentaire, devant les cadres de son secteur, le ministre Chelghoum, a invité ses derniers à faire un état des lieux, les assurant de sa disponibilité «à les écouter» déclarant qu’ «il est grand temps d’avoir une nouvelle politique agricole pour assurer notre sécurité alimentaire » a-t-il affirmé. Estimant que le développement du secteur agricole est une nécessité vitale outre pour satisfaire les besoins et la demande locale, c’est aussi, pour sortir de la dépendance d’une économie exclusivement basée sur l’activité du secteur des hydrocarbures, sur fond des conséquences de la crise pétrolière en cours, sur l’économie du pays. Insistant dans son allocution sur la nécessité d’apporter des ajustements et des correctifs au plan économique, dan l’objectif de la diversifier, car, a-t-il indiqué «nous sommes face à une nouvelle situation» invitant à davantage d’investissements dans son secteur, outre de fournir plus d’efforts pour les investisseurs opérant dans les secteurs agricole et de la pêche, exprime l’engagement de son secteur à « lever toutes les contraintes et embûches.» en vue de voir l’essor «effectif» de l’activité dans son secteur. Il sera question, dans ce sens, outre de « l’exploitation » de l’ensemble des terres agricoles, mais aussi, a-t-il averti «de mener des batailles » contre la désertification et aussi, cite-t-il contre la déperdition des terres agricoles au profit des constructions outre d’augmenter la superficie des terres irrigables de 1 à 2 millions d’hectares, a-t-on appris, hier. Sur la dépendance de notre pays du produit importé, notamment en matière de blé, dont l’objectif tracé de l’Algérie, visant outre à consolider sa production céréalière, à même d’assurer son autosuffisance et par la même occasion économiser des sommes colossales, en monnaie étrangère, dans l’achat de ces produits, objectif que l’Algérie « n’a pas de peine pour le réaliser» selon le ministre, en réponse à notre question sur le sujet. Indiquant que la production nationale est estimée à une moyenne de 35 millions de quintaux, alors qu’ « on était à 10 et 11 millions de quintaux, à des périodes sans les citer » lance –t-il, le ministre affirme que « nous avançons lentement» et il faut dire, poursuit-il que « la surface agricole utile n’est pas assez importante pour pouvoir répondre à toutes les demandes». Citant, à ce propos, le blé, les fourrages, les cultures maraîchères, les produits maraîchers, avant d’assurer que des efforts « sont en cours pour élargir cette surface» en vue de passer de 8 millions et demi à 9 millions d’hectares, ce qui permettra, poursuit-il, « de mieux planifier nos opérations et notre stratégie pour les différentes filières» . Sur notre question à quand une production algérienne pour satisfaire la demande locale, et ne plus en dépendre du marché extérieur, après avoir précisé « je vous mentirais si je vous dis que nous allons vers l’autosuffisance en blé ».
Lequel objectif, qui sera selon le ministre «réglé définitivement » concernant «la question du blé dur, mais ça prendra quelques années» et pour y arriver, poursuit-il «il faut agir sur les surfaces, les rendements pour régler cette question définitivement» nous-a-t-il affirmé, lors du point de presse, animé, en marge de sa rencontre avec les cadres. Dépendant du marché international en matière, notamment du blé tendre, lequel comprend plusieurs variétés, et l’Algérie achète ce produit, indique le ministre, auprès de l’Argentine, la Hongrie, la France, l’Allemagne et l’Ukraine, et de s’interroger « je ne comprends pas on focalise sur une variété particulière?», allusion au blé français.
Karima Bennour

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