21 mars – 21 avril. Un mois après la décision du président Tebboune de la tenue d’une élection présidentielle anticipée, les partis politiques se mettent en branle pour la circonstance. Déjà plusieurs candidatures sont annoncées. Il y a le parti de l’UPC avec sa candidate Zoubida Assoul. Vient ensuite Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR qui a annoncé sa candidature vendredi dernier. Il est le candidat d’une alliance de 7 partis politiques, laquelle alliance « reste ouverte à toutes les formations politiques qui souhaitent la rejoindre ou coordonner avec elle ».
Le Parti des travailleurs a annoncé, samedi dernier, sa participation à l’élection présidentielle du 7 septembre. Visiblement, le nom du candidat sera connu par la suite. Ceci bien que madame Hanoune est la personnalité du PT ayant le plus de charisme pour cette compétition. Il y a fort à parier qu’elle ne veut pas se déclarer candidate avant de connaitre les intentions du président sortant, Abdelmadjid Tebboune. La même attente semble animer le candidat Abdelkader Bengrina, président du mouvement El-Bina. Sauf que lui a fixé une date pour informer l’opinion publique.
Au cours d’une conférence de presse tenue, vendredi dernier, il a annoncé qu’il s’agit pour son parti « de faire réussir cet important rendez-vous ». Il a ajouté qu’il « se prononcera sur sa participation à l’élection présidentielle du 7 septembre lors d’une réunion de son Conseil consultatif national prévue fin mai prochain, après la consultation de tous les militants et les élites dans les différentes wilayas du pays ». C’est-à-dire à moins d’une semaine du scrutin. Toujours dans l’attente de la décision du président Tebboune. L’autre parti à avoir adhéré totalement à l’élection présidentielle anticipée est le mouvement Ennahda. Il le dit dans un communiqué publié samedi dernier, sans définir « les meilleures formules de cette participation ». S’agit-il de coalition ? Ou d’attente ? Que le président sortant se positionne officiellement. Le communiqué ne le précise pas. Par contre le RND se dit « ouvert à l’examen de toute démarche débouchant sur une coalition ou à un consensus en relation avec les prochaines élections présidentielles ». C’est son secrétaire général, Mustapha Yahi, qui l’a affirmé samedi dernier à partir d’un meeting tenu à Oran. Il manque à ce parti, très probablement, le candidat au profil idoine. Il est cependant, prêt à soutenir un candidat émanant d’une coalition.
L’objectif étant de resserrer les rangs, pour la stabilité et la cohésion de la nation en cette période qualifiée de « tumultueuse » et « pleine de défis » par beaucoup de partis politiques du pays. D’ailleurs Toutes les formations tiennent, à peu près, le même discours : « Oui à la participation à l’élection présidentielle anticipée ». Plus par patriotisme que par ambition personnelle. C’est un nouvel et immense acquis !
Zouhir Mebarki