L’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) en collaboration avec le gouvernement algérien et la Ligue des États arabes, organise les 29 et 30 novembre 2016 à Alger le Forum sur le dividende démographique et les investissements dans la jeunesse et la femme. Le dividende démographique est la croissance économique accélérée qui peut résulter d’une baisse de la mortalité et de la fécondité d’un pays et de la modification subséquente de la structure par âge de la population. Elle est étroitement liée à une structure d’âge où la population en âge de travailler (15-64 ans) est plus nombreuse que celle de l’âge non actif (moins de 14 ans et plus de 65 ans).»Pour atteindre un dividende démographique, il faut qu’un pays comprenne et prenne des décisions adéquates en fonction de la taille et de la répartition de sa population, de sa structure par âge actuelle et projetée et du rythme de croissance démographique», a déclaré Mariam Khan, représentant de l’UNFPA en Algérie. «Les jeunes de 10 à 24 ans représentent 29% des quelque 400 millions de la région, dont la moitié sont des filles. Pour atteindre les cibles ambitieuses des objectifs globaux de développement durable pour 2030, les décisions politiques et les investissements sociaux qui en découlent doivent répondre aux attentes des populations en matière d’accès à des services d’éducation et de santé de qualité «, a-t-elle ajouté. Le forum rassemblera des représentants des gouvernements, des milieux universitaires, des organisations régionales et internationales, des partenaires au développement, de la société civile, des jeunes et du secteur privé pour discuter de la manière dont les politiques nationales et les décisions d’investissement devraient correspondre aux besoins des populations et à la crédibilité des données qui sont pierre angulaire des décisions politiques judicieuses sur les populations. «Les bonnes données démographiques et les projections sont la base des politiques axées sur les personnes et sur les investissements stratégiques», a déclaré Khan.
Messahel s’entretient à Alger avec le président du parlement libyen
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, s’est entretenu samedi à Alger avec le président de la Chambre des Représentants de Libye Saleh Aguila, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. «Dans le cadre de son séjour en Algérie, Monsieur Saleh Aguila, président de la Chambre des Représentants de Libye, s’est entretenu, ce jour, avec le ministre Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes», a précisé le communiqué. «Ces entretiens, qui se sont déroulés en présence de plusieurs députés libyens, ont porté sur l’évaluation de la situation en Libye», ajoute le texte, soulignant qu’«à cette occasion, il a été rappelé l’importance d’un dialogue inter-libyen inclusif, devant conduire à une sortie de crise et à la réconciliation nationale».
Sonatrach et Eni signent plusieurs accords de coopération
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe italien Eni ont signé à Rome plusieurs accords de coopération dans diverses branches énergétiques, a indiqué samedi un communiqué de Sonatrach. Ces accords «s’inscrivent dans le cadre du renforcement du partenariat historique entre les deux sociétés et qui viennent consolider les relations de long terme dans l’activité Amont (upstream) et dans la commercialisation du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié GNL», souligne la même source. Ils s’étendent à l’exploration d’autres domaines d’activités en Algérie et à l’international, à savoir le développement des énergies renouvelables, le raffinage, la pétrochimie et la recherche et développement (RD). Les accords ont été signés par le P-dg de Sonatrach Amine Mazouzi et l’Administrateur délégué d’ENI, Claudio Descalzi. Pour Sonatrach, «ces accords réaffirment la volonté de renforcer le partenariat existant et participent de la stratégie de développement de l’entreprise» a déclaré Mazouzi cité dans le communiqué.
La ville de Batna se dote d’une monographie
La Fondation auressienne des sciences arts et culture de Batna (FASAC), a présenté lundi son dernier ouvrage, Monographie de la wilaya de Batna 2016, au cours d’une cérémonie symbolique en présence du wali, d’intellectuels et d’investisseurs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du dixième anniversaire de la revue mensuelle «Batna info», éditée et distribuée gratuitement par la Fasac ,a indiqué son directeur Saïd Mohamed El Hadi Amamra précisant que cet ouvrage vise à mettre à la disposition des universitaires, et autres professionnels et investisseurs, une étude exhaustive sur les spécificités géographiques et historiques de la capitale des Aurès. Le livre de 370 pages, étayé par des illustrations pour chaque secteur, se veut également un recensement des plus importantes associations de la wilaya ainsi que des plus grandes entreprises ayant réussi à l’échelle locale et nationale. Pour rappel la Fondation Auressienne des sciences arts et culture de Batna a été agréée en 1998 et a participé, l’été de la même année, au retour du festival international de Timgad et ce après 10 ans d’absence. À travers sa revue «Batna Info», éditée en langues arabe et française, elle se fait l’écho de tous les évènements majeurs de la capitale des Aurès.
Le plasticien Denis Martinez dévoile une nouvelle œuvre d’art
Le célèbre plasticien algérien Denis Martinez a présenté samedi à Alger une nouvelle œuvre réalisée à partir d’un poème de sa compatriote Habiba Djahnine évoquant les traumatismes de la décennie 1990 de violence terroriste. Dévoilée à la galerie Sirius (Telemly, Alger-Centre) devant un public nombreux, cette œuvre plastique propose une reproduction du texte La peur en héritage « de Habiba Djahnine, accompagnée d’une photo d’une veille femme en pleurs, démultipliée sur l’espace du tableau et entourée de signes, de points et de symboles typiques du travail artistique de ce membre fondateur du groupe Aouchem « à la fin des années 1960. L’illustration de ce poème publié en 2015 dans les colonnes du quotidien algérien d’El Watan « sera exposée le 13 décembre prochain à la Maison de la poésie Rhône-Alpes (Grenoble, sud-est de la France) dans le cadre d’une exposition intitulée « Livres à deux mains » et consacrée à la collaboration entre poètes et plasticiens, a indiqué Denis Martinez. L’artiste de 75 ans a également agrémenté la présentation de son œuvre par une déclamation énergique du poème de Habiba Djahnine, un texte à forte charge émotionnelle où le terme point fixe » est scandé à chaque strophe de manière obsessionnelle pour évoquer l’inacceptable « et l’horreur « devant la disparition, le viol, la décapitation, l’assassinat, la déflagration «. Denis Martinez est, par ailleurs, revenu sur la collaboration entre poète et plasticiens en Algérie, un travail qu’il avait lui-même entamé en 1966 sur une œuvre du défunt poète algérien Ahmed Azeghagh (1942-2003) sous l’impulsion du grand poète algérien Jean Sénac, a-t-il rappelé.
L’Algérie hôte de deux rencontres internationales sur le terrorisme
L’Algérie abrite du 27 au 29 novembre, un Atelier international d’experts du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur «les plans nationaux pour la prévention de l’extrémisme violent au profit des pays du Sahel» ainsi que la 4ème session plénière du Groupe de Travail sur le Sahel de ce Forum du 28 au 30 novembre. Ces deux rencontres, au Palais des nations (Club des Pins) à Alger, sont co-présidées par l’Algérie et le Canada, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ces deux rencontres réuniront des hauts fonctionnaires et des experts dans les domaines de la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, de la sécurité des frontières, de l’application des Lois et de la justice pénale des pays membres du Forum GCTF. Des pays de la région du Sahel ainsi que les membres du Conseil de sécurité des Nations unies et des organisations internationales, régionales et sous-régionales, dont l’ONU et ses institutions en charge de la lutte contre le terrorisme, l’Union africaine, le CAERT, l’Afripol et la CEDEAO, seront également présents à ces réunions. L’Algérie est membre fondateur du GCTF qui constitue une plateforme informelle et multilatérale de lutte contre le terrorisme regroupant une trentaine de membres.
