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POUR FAIRE FACE AUX NOUVELLES MALADIES INFECTIEUSES : Rendre «obligatoire» la formation médicale continue

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Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati plaide pour rendre obligatoire la formation médicale continue aux personnels de la santé.
L’objectif étant de pouvoir faire face aux nouvelles maladies infectieuses. «Dans tous les pays du monde, aujourd’hui, il y a le diplôme universitaire que chaque praticien reçoit à la fin de son cursus, mais il y a aussi l’exercice.
C’est-à-dire vous devez actualiser vos connaissances et passer par une validation tous les 4 ans, pour avoir le certificat d’exercice. Sinon vous ne serez pas autorisé à exercer», a suggéré, hier, le professeur Khiati, invité du Forum du Courrier d’Algérie. «C’est une chose qui n’existe pas en Algérie, a-t-il déploré, bien que, a-t-il poursuivi, une loi adoptée en 2018 a rendu obligatoire une telle formation, mais qui n’est pas encore appliquée».
Pour ce faire, «l’État doit prendre ses responsabilités et d’imposer, en application de la loi de 2018, la formation continue comme formation obligatoire pour les praticiens de la Santé». Le professeur en pédiatrie a appelé les autorités à suivre l’exemple de la Belgique, où la Sécurité sociale «ne rembourse pas les ordonnances de médicaments» prescrites par les médecins qui ne valident pas leur formation chaque 4 ans. «Là-bas, chaque pharmacie conventionnée avec la Sécurité sociale dispose d’un fichier électronique. Le pharmacien, quand il reçoit une ordonnance de médicaments, doit faire entrer le nom du médecin qui a prescrit cette ordonnance dans cette fiche. Si cela n’est pas indiqué, alors les médicaments ne seront pas remboursés », a-t-il donné comme exemple, comme pour dire que l’on a rien inventé et qu’il suffirait de suivre l’expérience réussie chez d’autres pays.
Sur l’objectif de l’obligation de cette formation continue pour les praticiens de la Santé publique, Khiati a souligné que la formation de base pour les médecins n’«a pas pris en charge la prévention contre les nouvelles maladies », qui ont récemment apparu, comme le virus Ebola, le coronavirus ou encore le Zika. Ce qui oblige le ministère de la Santé, ajoute-t-il à adresser aux médecins des fiches, en forme de cours de formation, où l’on trouve des annotations et autres indications sur les moyens à adopter pour traiter et faire face à ces nouvelles pathologies.
Yousra Hamedi

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