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POUR ESCROQUERIE DIPLOMATIQUE À DAKHLA OCCUPÉE : Le CNASPS porte plainte à Alger contre Kader Abderrahim

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Le dénommé Kader Abderrahim, le prétendu chercheur algéro-français qui a engagé le nom de l’Algérie, malgré elle, au Forum des associations africaines de l’intelligence économique organisé à Dakhla occupée, est poursuivi à Alger pour escroquerie diplomatique.
En effet, le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) dirigé par Said Layachi a porté plainte contre ce personnage sulfureux qui a engagé le nom de l’Algérie dans un rendez-vous qui ne la concerne ni de près ni de loin et auquel elle ne participera jamais. Bien que ce postulat ne lui échappe pas, faut-il rappeler pour la gouverne de Kader Abderrahim et ses tuteurs s’accoquinant avec le Makhzen, que non seulement notre pays a rompu ses relations avec le Maroc, mais aussi parce que cette rencontre se tient dans une ville sahraouie occupée. Partant, il ne peut prétendre, de quelque qualité usurpée qu’il soit, représenter l’Algérie. Pour la plainte, elle a été déposée ce lundi auprès du Procureur du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Selon le texte de la plainte dont nous disposons d’une copie, le président du CNASPS s’est constitué partie civile contre Kader Abderrahim qui a usurpé son identité. Il s’est fait passer en effet pour un chercheur spécialiste du Maghreb et maître de conférences en sciences politiques et relations internationales de l’université de Paris. Il s’est attribué aussi le statut de diplomate qu’il n’a pas pour parler au nom de l’Algérie sur plusieurs questions de l’heure ou celles à venir. Bien entendu, sans qu’il soit désigné pour ce faire. En constatant les faits, le CNASPS a pris ses responsabilités étant concerné par cette affaire en décidant de se constituer partie civile pour deux motifs. Le premier, le fait que Kader Abderrahim ne dispose pas de la qualité de diplomate pour prétendre représenter l’Algérie de quelque façon qu’il soit. Le deuxième, le mise en cause n’a aucun droit d’exercer son activité dans une ville occupée par le Maroc et reconnu comme tel par le droit international.
Farid G.

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